
Fin de mission pour le FMI dont la délégation technique dirigée Constant Lokeng repart avec les habituelles remarques et recommandations d’usage.
La mission, rappelons-le, a eu lieu du 4 au 10 septembre pour évaluer les développements économiques récents et les perspectives, ainsi que pour faire le point sur l’exécution du budget 2025, et discuter des contours de la loi de finance de 2026.
Bon élève
« Les dépenses publiques engagées par Madagascar ont excédé la collecte des recettes fiscales dans l’exécution budgétaire au cours du premier semestre de l’année » constate d’emblée le FMI. Une manière d’inciter le gouvernement à renforcer davantage, la collecte des recettes fiscales. Une mission à laquelle l’exécutif s’est déjà apparemment attelé. En effet, « les autorités activent des plans de contingence pour rester en ligne avec le budget dans les mois à venir » selon toujours le FMI qui constate, par ailleurs que « les travaux sur la loi de finance de 2026 sont en cours, la mobilisation des recettes fiscales domestiques demeurant au cœur de la stratégie budgétaire des autorités, au regard des grands besoins de développement du pays ». En bon élève du FMI, le gouvernement a, en tout cas engagé un certain nombre de mesures structurelles convenues dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité. On peut notamment citer la publication du décret opérationnalisant le cadre institutionnel du plan national de lutte contre la corruption, ou encore la poursuite de la mise en œuvre mensuelle du mécanisme automatique de fixation des prix à la pompe des carburants.
Bonnes perspectives
Les efforts réalisés par le gouvernement ont été récompensés, rappelons-le, par l’approbation, en juillet dernier des deuxièmes revues de la FEC et de la FRD, et qui ont permis le décaissement de 107 millions de dollars de financements. Au train où vont les initiatives de réformes engagées par les autorités, la même tendance positive serait encore observée pour les troisièmes revues prévues d’ici la fin de l’année. Et ce, malgré les conjonctures internes et externes qui ne sont pas forcément favorables en raison des chocs majeurs qui ont entaché les perspectives macroéconomiques de Madagascar. Bref, et malgré les obstacles, de bonnes perspectives se présentent encore pour l’économie malgache qui, selon le FMI a bénéficié de « certaines retombées » de l’accueil récent des sommets de la COI et de la SADC.
R.Edmond.




Rien me surprends. J’ai marre que Madagascar fait toujours les mendiants. Une démocratie qui n’arrive pas a financer ses propres élections est un mendiant.
Hita fa olon kendry ry zareo solon tenan ny fmi ,satria volany mandehandeha ny malagasy izay mibaby tsotra mandra pahafatiny ary mbola lovain’ny taranaka maro ao aoriana .(Bon élève sy bonnes perspectives tokoa théoriquement parlant )
On comprend la correction de discours de l’Institution de ne point toucher mot sur le fonctionnement biaisé de la HCJ.
Souveraineté et diplomatie obligent.
Par ailleurs,IL est un devoir sacré pour les premiers décideurs de ne pas se dérober et de fermer les coulisses de la Haute Cour de Justice (HCJ) avec célérité pour juguler les convoitises et les fuites non justifiées en matière de finances publiques et collatérales.
Madame et Monsieur j’ai besoin de travail