
« Ibitika », « Isariolona », « Ikotofetsy sy Imahakà », « Voahirana »… Voilà bien des livres de « angano » qui nous rappellent l’enfance. La qualité du livre est bonne, les dessins sont immortels et les histoires à dormir… bien comme il faut, puisque lire un livre avant d’aller se coucher est une bonne habitude qui se perd pourtant. Le secteur de l’édition est certes très peu actif à Madagascar, certainement parce que les consommateurs ne se bousculent pas pour investir quelques milliers de Ariary dans un bon livre, alors qu’éditer un ouvrage est coûteux. C’est donc presque normal que l’on voit beaucoup plus d’ouvrages en français, et dans n’importe quel genre et style, que de livres malgaches. Il est donc important, sinon essentiel, d’éduquer les enfants à la lecture dès leur plus jeune âge. A la foire du livre qui se tient durant une semaine au jardin d’Antaninarenina, la grande scène permet aux artistes de se produire pour animer la foire, et les stands proposent des livres à prix promotionnels. Une occasion de trouver des livres que l’on a lus durant la petite enfance et l’adolescence.
Anjara Rasoanaivo