L’ancien capitaine des Barea, Faneva Ima Andriatsima, prépare avec minutie son après football. Une chose est certaine, il restera dans ce petit monde du football qui lui a tout donné et à qui il entend également consacrer tout son temps et probablement aussi une partie de son argent.
Faneva Ima Andraiatsima vient de mettre en place un club ou une école, c’est selon, en l’occurrence 67 City Football Club qui comme son nom l’indique, a son siège aux 67 ha, le quartier qui a vu grandir celui qui assure la présidence de ce nouveau venu qui ne tardera pas à faire parler de lui.
Gestion d’un grand club. En tant que professionnel bien sûr, Faneva Ima Andriatsima s’est trouvé de nombreux partenaires dont Telma en premier mais également d’autres grands clubs européens où il a ses entrées. Il est fort possible pour lui d’établir un partenariat avec une formation française.
C’est ainsi que trois cadres de 67 City FC suivent un stage en France en vue de mieux maîtriser la gestion d’un grand club. Cette délégation conduite par le fils de l’international Clément, ira dans quatre clubs pour un séjour prévu durer trois mois.
Et comme il fallait s’y attendre, ils sont passés en premier chez Clermont Foot 63 là où Faneva Ima Andriatsima a forgé ses armes après un passage à Nantes.
Bref, du très sérieux pour espérer suivre les traces d’un professionnalisme en matière de football. Et c’est Faneva Ima tout craché avec cette envie d’aller le plus loin possible.
Un bel exemple. Ce qui ne saurait pas tarder car 67 City FC est en train de devenir un des plus grands clubs avec des tranches d’âge allant des moins de 8 ans aux moins de 20 ans.
A l’arrivée et après un passage obligé dans la deuxième division d’Analamanga et tous les titres de champion de Madagascar chez les jeunes, 67 City FC va gravir les échelons petit à petit pour devenir un bel exemple de réussite. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Le projet enclenché à la vitesse supérieure par Faneva Ima Andriatsima finira par faire oublier que le quartier des 67 ha était celui des détrousseurs en tout genre pour devenir un antre du bon football comme l’est Flamengo de Zico pour les Brésiliens.
Clément RABARY
