A trois semaines de leur match contre les Lions sénégalais, les Barea sont prêts pour cette bataille qui risque d’être d’un autre calibre mais qui ne fait pas peur à Franck Rajaonarisamba.
La double confrontation qui attend les Barea les 13 et 17 novembre prochains contre le Sénégal se trouve au centre des discussions des férus du ballon rond malgache.
Complicité. Une échéance pour le moins capitale pour espérer se qualifier aux matches de poules des éliminatoires de la Coupe du Monde en Russie. Mais un rendez-vous qui ne fait pas peur à Franck Rajaonarisamba qui espère retrouver le même effectif qui a battu les Fauves centrafricains.
« Comme les expatriés ne sont disponibles qu’après leurs matches du 7 et 8 novembre et que Carolus a encore une finale africaine contre le Tout Puissant Mazembe le 6 novembre, cela bouleverse quelque peu la préparation d’autant plus que les locaux ont encore la Poule des As qui débute ce dimanche », commente Franck Rajaonarisamba avec une sérénité compréhensible dans la mesure où le groupe affiche désormais un certain automatisme voire une complicité certaine.
Du coup, la fameuse phrase « on en change pas une équipe qui gagne » revient à la charge même si le staff technique qui vise à avoir toutes les cartes en ses mains, avoue avoir un œil sur Olivier de la CNaPS pour occuper le poste de défenseur latéral gauche à la place de Zénith qui accuse du retard à l’allumage.
Sérieux arguments. Or et compte tenu de la valeur des adversaires, les membres de l’encadrement technique des Barea ne peuvent rien laisser au hasard.
Sur ce chapitre en effet, le Sénégal a de sérieux arguments offensifs avec l’attaquant de Newcastle, Papiss Cissé, ou encore l’ancien Rennais aujourd’hui à Al Alhi, Moussa Sow, sans oublier l’expérimenté Demba Ba que les Chinois de Shanghai Shenhu ont acheté à prix d’or.
Autant de sérieux clients en somme mais comme Mamy Gervais est maintenant opérationnel, on garde espoir. Il reste tout juste à régler certains détails lors de la reprise du regroupement prévu le 9 novembre. Quatre jours de réglages comme le font les professionnels. Qui dit que les sociétaires des Barea ne le sont pas…
Clément RABARY
