La cavalerie débarque pour les Barea U17 avec l’arrivée de plusieurs joueurs expatriés qui, sans pouvoir prétendre faire partie des titulaires et pour tout de suite, installent la concurrence au grand bonheur de l’encadrement technique.
Parallèlement à la restauration de la pelouse de Mahamasina depuis le 20 novembre, les nouvelles sont plutôt bonnes pour les Barea Academy des moins de 17 ans.
De grands joueurs. Autant le dire et sous la direction du technicien néerlandais, René Hiddink, tout va pour le mieux pour ces jeunes Barea dont le jeu s’affine au fil des jours.
A cela sans doute une raison, une seule. L’arrivée massive des expatriés dont de grands joueurs très prometteurs pour ne citer que l’attaquant de Torcy, Djinor Boana Idy, ou encore le gardien de l’US Montrouge, Andry Joan Razafindrainibe.
On citera également le latéral droit du PSG, Marco Drochsle, ou le milieu gauche de Saran, Franco Rakotovao, sans oublier le milieu récupérateur d’Aix-en-Provence, Matteo Tafita Vialatte.
La défense est en tout cas très fournie avec Aymeric Mahazosoa du Val d’Oise.
Du beau monde en fait, mais c’est tant mieux pour la concurrence avec en toile de fond une bataille de tous les instants.
Une défaite utile. Bien avant l’arrivée des expatriés en effet, les Barea U17 ont essuyé une défaite de 0 à 4 devant l’équipe U20 de Fosa Juniors. Une défaite néanmoins utile, car cela a fini par faire ressortir les ambitions des locaux qui font qu’aujourd’hui et devant cette pléiade d’expatriés, René Hiddink a du mal à fixer son choix. Car les résultats sont encourageants.
Après le score de parité de 1-1 face à l’AS Adema U20 renforcé le vendredi 23 décembre dernier sur la pelouse de Carion, les protégés du Head Coach René Hiddink ont de nouveau concédé le nul, hier, cette fois face à l’Ajesaia U20 renforcé (4-4).
Le dernier match test de l’année les opposera à Elgeco Plus U20 renforcé ce vendredi 30 décembre 2016, toujours à Carion.
Un quatrième match test qui servira au staff technique de séparer le bon grain de l’ivraie. Avec une petite marge de manœuvre, car on pense que certains expatriés n’ont pas encore trouvé la bonne carburation et qu’ils ont besoin de temps avant de pouvoir donner le maximum.
Clément RABARY