Finalement le score de parité face aux Éléphants ivoiriens n’est pas du tout mauvais pour les Barea. Les calculs mathématiques sont pour l’instant à leur avantage.
Les dés sont pratiquement jetés dans cette course à la qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations. Il suffirait que les Ivoiriens et les Malgaches gagnent leurs matchs à domicile. La Côte d’Ivoire, sur un air revanchard, devra battre l’Éthiopie et se qualifier directement sans tenir en compte de son déplacement au Niger avec ses 10 points. Cette défaite des Ethiopiens est également favorable aux Malgaches puisqu’une victoire à domicile contre les Nigériens suffirait à leur bonheur. Avec 10 points de chaque, Madagascar et la Côte d’Ivoire sont hors d’atteinte car au mieux, l’Éthiopie se trouve à 9 points. Un schéma envisageable mais encore faut-il qu’on arrive à battre le Niger, et que dans la foulée Serge Aurier et ses amis battent à leur tour l’Éthiopie à Abidjan. Cependant, rien ne peut faire plus plaisir aux supporters des Barea que d’aller directement se qualifier en battant les Ethiopiens chez eux. Reste à espérer que Nicolas Dupuis parvienne à trouver la formule gagnante notamment une animation offensive plus efficace. Pour l’instant, l’option Hakim Abdallah ne marche pas. Jusqu’à preuve du contraire, cette place de Faneva Ima devrait revenir à Carolus. Le retour d’Abel Anicet permettrait ainsi à Rayan Raveloson de se mettre sur le flanc opposé à celui de Voavy Paulin. Qui sait, le jeune de l’ESTAC pourrait retrouver ses marques contrairement à son match de mardi où il a été moins tranchant. La charnière centrale des Barea a été moins convaincante. Les critiques s’acharnent injustement sur Jérémy Morel alors qu’il a fait preuve d’un sens du placement et sauvé le camp malgache de nombreuses situations difficiles. La solution pourrait alors venir de Bapasy mais curieusement on lui a préféré Fontaine. Dans la foulée, on s’interroge aussi sur le sort de Dax qui pourrait être l’animateur qui manque aux Barea. Et à défaut, si Dax est devenu indésirable, pourquoi ne pas tout faire pour avoir Njiva. Autant d’interrogations dont la solution pourrait nous mener droit au Cameroun en 2022. Attendre et voir…
Clément RABARY