Prévisible, la qualification des Barea pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 en Russie l’est. Un score de parité avait suffi pour faire le bonheur des Barea.
Les Barea ont franchi l’écueil centrafricain et se qualifient pour le second tour où l’attendent les Lions sénégalais. Une autre paire de manche en fait qu’il va falloir préparer avec le plus grand sérieux pour ne pas décevoir ce public qui commence à revenir au stade comme ce sera encore le cas le 11 novembre quand Madagascar recevra le Sénégal.
Premier but d’Abel. Et là il va falloir mettre les bouchées doubles pour espérer franchir ce nouveau palier même si la formation actuelle ne manquait pas de charme. Du moins dans sa ligne offensive où Faneva Ima, Njiva, Carolus et Dafé sont en train de confirmer.
C’est le cas également d’Abel Randriantenaina qui marquait hier son premier but en sélection en reprenant son penalty repoussé par le portier cetrafricain, Lembet Geoffrey Didace (35).
Aurapavant les Fauves centrafricains ont ouvert la marque dès la 7e minute par l’excellent Demba Malick qui parvint à ajuster un boulet dans un trou de souris au premier poteau et sur lequel Chrétien n’avait pas vu que du feu.
Doublures. Dafé qui reprenait un centre de Carolus retrouvé, répondit à Demba pour offrir la balle de 2 à 1, le tout au grand bonheur du public de Mahamasina (17).
Le même Demba cependant égalisa pour le Centrafrique quand seul au monde, il ajusta une tête victorieuse (45).
Et sur les deux buts des Fauves, la défense malgache n’était pas exempte de tout reproche. En l’absence de Mamy Gervais, on a souvent tendance à oublier la fameuse couverture pourtant indispensable. Et c’est loin d’être rassurant pour la suite du programme car il subsiste des failles. Un problème sur lequel le staff technique doit s’atteler pour trouver des doublures à Zénith et même pour Tantely. Car pour le reste, on aura l’embarras du choix pour le milieu de terrain et la ligne d’attaque avec Nono, Michael, Dina et Jimmy Simouri qui n’attendent qu’à faire leur preuve. Encore faut-il qu’ils aient suffisamment de temps de jeu.
Clément RABARY
