L’idée de la Fédération Malgache de Football de vouloir ratisser large en vue de rajeunir les Barea plaît à tout le monde. Et en descendant encore plus avec les inter- régionales avant les provinciales, on peut très certainement en tirer quelque chose.
C’est parti pour la vaste campagne de détection initiée par le président Ahmad et ses hommes qui décident de revenir à l’ancienne formule des années 80 sinon bien avant avec la Coupe interprovinciale, mettant aux prises les six sélections de l’époque.
Figuration. Mieux encore, la FMF élargit la base en organisant dans un premier temps les coupes inter-régionales d’une même province.
Et sur ce chapitre, Antananarivo possède un potentiel impressionant car outre la sélection d’Analamanga, il peut aussi compter sur celle d’Itasy qui inclut les professionnels de la CNaPS. Mais Bongolava, avec une Ajesaia renforcée, ne viendra pas le 3 juillet prochain pour faire de la figuration au cours des demi-finales de l’épreuve régionale, où le Vakinankaratra est condamné à tenir le rôle ingrat d’outsider.
Comme il fallait une organisation dans le but de préserver l’intérêt du tournoi, Antananarivo va opter pour un tirage au sort dirigé avec comme tête de file la sélection d’Analamanga et la formation d’Itasy. Ces deux équipes auront ainsi à choisir pour adversaire Vakinankaratra ou le Bongolava.
Une championne en puissance. Il y aura ensuite la finale du 10 juillet qui promet véritablement des étincelles car à moins d’un miracle, elle mettra aux prises Analamanga et Itasy.
Passé ce cap, il y aura les coupes provinciales qui auront lieu à Mahajanga du 20 au 30 juillet.
En clair, Antananarivo aura 10 jours pour peaufiner sa sélection même si d’un commun accord cette dernière sera entièrement confiée à la sélection qui gagne les inter-régions et qui choisira qui elle veut comme les renforts issus des trois autres formations.
Mais quelle que soit l’issue des matches, une sélection d’Analamanga qui peut puiser dans les rangs du CNaPS Sport et de l’Ajesaia pour renforcer ses lignes, paraît de prime abord une équipe championne en puissance, encore faut-il qu’elle ait un staff technique des plus performants. Une condition sine qua non pour réussir.
Clément RABARY
