
L’année 2021 sera remarquable pour l’École de Football Avenir de Madagascar (EFAM) puisque trois tournois internationaux en France et en Belgique sont désormais dans leur agenda.
Alors que l’École de Football Avenir de Madagascar (EFAM) vient d’ouvrir ses portes en fin de l’année 2018, elle entame déjà sa première sortie à l’étranger pour des tournois internationaux. En effet, le président Patricio Rabezanahary a reçu trois invitations pour trois rencontres internationales programmées en 2021 : deux pour toutes les catégories se dérouleront en mai 2021 à Bordeaux et en Belgique et une autre réservée aux catégories U11 et U13 à Nantes au mois de juin 2021. L’EFAM ambitionne d’ailleurs de remporter son premier titre international après avoir obtenu de nombreux titres en tournois de jeunes organisés par la ligue Atsinanana.
Ces succès sont à l’image des efforts de son président fondateur, un ancien joueur de l’équipe nationale, et de ses collaborateurs. Patricio Rabezanahary a été le capitaine de l’équipe nationale lors des jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’Océan Indien (CJSOI) en 2010 à La Réunion. Auparavant, il a évolué au sein de l’Adema Toamasina. Il avait arraché le trophée du meilleur joueur lors d’un tournoi international de football en France en mai 2010. « Ce qui m’a inspiré à créer l’EFAM, c’est que j’étais auparavant un des joueurs de l’équipe nationale de Madagascar, catégorie jeune. Je suis conscient à présent de mes responsabilités envers le football malagasy. Nos relations internationaux sont également encourageantes, car l’objectif est d’amener plus de joueurs à jouer à l’étranger », confie-t-il. Ainsi, l’école prépare ces pépites malagasy en appliquant une politique de football moderne. « La base qu’on a mis en place est la promotion du football moderne, avec des équipements adéquats. On aura plusieurs footballeurs professionnels parmi nous d’ici quelques années», a-t-il ajouté. L’EFAM compte désormais plus de 180 jeunes adhérents qui se répartissent en deux promotions. Cependant, le dirigeant ne compte pas encore s’engager dans les championnats. Il projette la construction d’un stade particulier pour l’école. Par ailleurs, en dépit de cette période de confinement à Toamasina, le président encourage les séances d’entraînements individuels pour ses élèves. « Dès que la vie revient à la normale, le travail sera de rehausser au plus vite leur niveau technique », a conclu le président.
Manjato Razafy