La finale du championnat de Madagascar de football féminin mettra aux prises deux vieux de la vieille avec une affiche, sans nul doute la plus belle, mettant aux prises deux équipes de la première heure notamment MIFA et le FC SabNam.
Le sommet national féminin a livré un verdict attendu. Car même chez les dames, tout le monde doit subir la dure loi de la logique puisque MIFA et SabNam se sont tour à tour qualifiés pour la finale de ce mardi au stade Alexandre Rabemananjara. Le meilleur schéma pour une finale de qualité en somme et ce ne seront pas les Majungais qui vont s’en plaindre.
Solide formation. On attendait une saine réaction des joueuses de Nosy-Be regroupées au sein de Dallas mais l’expérience du MIFA a fini par avoir le dessus.
Un doublé de Malala suffisait à confirmer le statut de favori du MIFA, un sérieux client pour le FC SabNam qui s’est aussi qualifié avec la manière au cours de l’autre demi-finale d’hier à Mahajanga. Un score éloquent qui renforce, si besoin est, la réputation de cette solide formation en quête d’un nouveau titre avec l’aide de l’entraîneur Johary.
Un coup franc de Bao pour l’ouverture du score et un but de Gina vinrent confirmer la domination du SabNam.
Equipe en devenir. Mais on ne peut pas parler de Sabotsy Namehana sans son attaquante vedette Sophie Farafanirina qui fut exacte au rendez-vous en enfonçant un peu plus l’ASOT sur un troisième but de toute beauté.
Un 3 à 0 amer pour l’ASOT qui avait pourtant cru avoir retrouvé son rythme de croisière en battant par deux fois le Fosa Juniors annoncé comme une équipe en devenir. Enfin presque car tel qu’on connaît la mentalité de la maison, Fosa va certainement prendre du recul et profiter de la saison de transfert pour renforcer ses lignes en recrutant à tout vent avec ses gros moyens.
Et sur ce chapitre, on ne tenait pas rigueur à Sophie de vouloir revenir à son ancien club, le Stade Olympique de Mahajanga qui s’est fusionné avec Fosa Juniors. Un retour aux sources attendu par le tout Mahajanga qui veut redorer son blason. Et c’est tout à fait compréhensible…
Clément RABARY
