Le sort est maintenant scellé pour les clubs qui se sont qualifiés pour la deuxième phase de la Ligue des champions de football qui se tient sur deux sites notamment à Toamasina et à Mahajanga.
La ligue des champions de football reprend ses droits à partir du 26 octobre pour le compte de sa deuxième phase de groupe. La répartition s’était faite selon le classement dans les quatre groupes de la première phase, cela a donné lieu à un groupe beaucoup plus difficile à Toamasina qu’à Mahajanga.
Du poil de la bête. Dans le groupe tamatavien en effet, il y aura théoriquement quatre équipes pour les deux places qualificatives. Même Elgeco+ qui fait bien évidemment figure d’épouvantail n’est pas à l’abri d’une défaite car en face, les protégés de Careca auront au menu les locaux du FIFAFIFI TFC avec ce que cela suppose de soutien du public mais aussi Ajesaia a repris Voavy Kassa sans oublier la formation de Tiavo TEM de Zakabe et Rajockle qui semble avoir repris du poil de la bête lors des dernières journées de Toamasina.
Le FC Ilakaka honorera, c’est certain, son statut de trouble-fête tandis que le Fomela Ambalavao poursuit son apprentissage dans la cour des grands. Au bout en fait, Ambalavao va encore gagner en expérience en restant au contact des ténors.
Trouble-fête. Dans le groupe de Mahajanga, on assistera à une autre guerre de…trois avec le grandissime favori en l’occurrence la CNaPS Sport mais également l’ASCUM qui joue dans son jardin et bien évidemment l’AS Adema qui aura à cœur de confirmer sa première place dans le groupe d’Ambanja.
Les Antsirabéens d’Inate peuvent venir brouiller les cartes s’ils consentent à jouer simple comme ils savent le faire au Stade Vélodrome. Un statut de trouble-fête qu’ils ne détestent pas dans la mesure où cela leur permet d’évacuer la pression.
Ce qui n’est pas le cas, on a bien peur, du FC Transport de Fort-Dauphin et du MM FC de Maevatanana, car c’est certain que le trio de tête composé de la CNaPS Sports, de l’Adema et de l’ASCUM, ne va pas s’embarrasser de scrupules pour marquer le maximum de buts, histoire de soigner le goal average. C’est de bonne guerre et si on devait passer par là, alors il n’y aura pas de sentiment. Aucun sentiment.
Clément RABARY
