Le championnat de Madagascar élite, le « World Cola PFL », poursuit son cours et s’apprête à entrer dans sa septième journée, avec plusieurs rencontres prévues sur différents terrains. Cependant, un sujet de controverse émerge parmi les présidents de clubs, notamment à propos du terrain d’Antaninkatsaka, l’un des sites choisis pour accueillir certains matchs. Ces derniers dénoncent des conditions jugées inadéquates pour une compétition de cette envergure, pointant du doigt plusieurs problèmes majeurs. Selon les témoignages des présidents de clubs, le terrain d’Antaninkatsaka présente des lacunes importantes. Tout d’abord, ils estiment que les dimensions du terrain sont trop réduites, ce qui limite la qualité du jeu et peut fausser les performances des équipes. De plus, l’absence d’infrastructures de base, telles que des vestiaires et des toilettes, est vivement critiquée. « Comment peut-on organiser un championnat national dans de telles conditions ? Les joueurs n’ont même pas d’endroits décents pour se préparer ou se reposer », déplore un président de club. Un autre point soulevé concerne la sécurité des joueurs. Le terrain serait bordé de zones en béton, ce qui représenterait un danger en cas de glissade ou de chute. « Si un joueur glisse et heurte le béton, les risques de blessures graves sont très élevés. Ce n’est pas acceptable pour une compétition professionnelle », ajoute un autre responsable. Face à ces conditions jugées inacceptables, les présidents de clubs ont lancé un appel aux organisateurs du World Cola PFL. Ils demandent expressément que des matchs de ce niveau ne soient plus programmés sur le terrain, tant que des améliorations significatives n’auront pas été apportées. « Nous voulons que le football malgache progresse, mais cela ne peut se faire au détriment de la sécurité des joueurs et de la qualité des rencontres », insistent-ils.
Heriniaina Samson
