
Le sourire était sur toutes les lèvres, jeudi à Carion, lors de la clôture du stage pour les formateurs de gardiens de but dispensé par l’international Slovaque Alexander Vencel.
Le stage pour les entraîneurs de gardiens de but a pris fin, hier à Carion sur une bonne note d’optimisme. Car non seulement les 23 stagiaires étaient très réceptifs, mais le cours dispensé par l’expert de la FIFA, le Slovaque Alexander Vencel était des plus intéressants même si l’homme reconnaît qu’il s’agit d’un premier pas visant seulement à consolider la base, mais qu’il faut aller loin pour espérer produire de meilleurs gardiens.
Un optimisme partagé par le DTN Debon Jean François, mais aussi par l’entraîneur des gardiens des Barea, Popaul Razafindralambo, qui ont tous les deux reconnu l’opportunité des cours de Vencel en prenant soin de dire qu’il a une suite à donner pour les stagiaires assidus qui prendront la peine de partager leur savoir aux jeunes pousses des 22 régions d’où ils viennent.
Strasbourgeois d’adoption. Du concret en fait avec un bagage exceptionnel puisque Alexander Vencel n’est pas n’importe qui. Gardien de l’équipe de Tchécoslovaquie puis de la Slovaquie , il a été le portier du Havre AC pendant cinq années, mais il s’est surtout fait connaître au Racing Club de Strasbourg avec à la clé outre une Coupe de la Ligue gagnée en 1998, il a été également élu meilleur gardien de la Ligue 1 durant cette période particulièrement faste. Après Bratislava, la ville qui l’a vu naître, Alexander Vencel s’est fait adopter par les Strasbourgeois où il a passé une bonne dizaine d’années en tant que gardien de l’équipe première avant de revenir s’occuper de la préparation des gardiens du RCS.
Le choix d’Alexander Vencel, une référence en la matière, n’était donc pas l’objet d’un hasard, car à en croire le vice-président Doda Andriamiasasoa, ce poste est d’une importance capitale dans la mesure où « le gardien est le dernier défenseur, mais il est aussi le premier attaquant ». Une image forte qui explique non seulement la défaite des Barea de 1 à 6 devant la RDC à Mahajanga, mais aussi le score vierge face au Zimbabwe lors du Cosafa Cup à Windhoek. Ce qui explique tout.
Clément RABARY