
Par respect de la parole donnée, le président Andry Rajoelina a ordonné le commencement des travaux pour une couverture synthétique du stade de Betafo. Une initiative qui fait le bonheur de toute une ville qui mettait le football au dessus de tout. Du moins jusqu’à ce que Elatr’i Betafo, le club mythique de cette ville, disparaisse de la circulation faute de moyens, mais également de motivation pour diverses raisons. Aujourd’hui, et grâce au président Rajoelina et au Dr Lova, le nouveau député élu sous la bannière IRD , et qui n’est autre que le président de la section de football de Betafo, une nouvelle ère est en train de s’ouvrir. Tout Betafo piaffe déjà d’impatience à l’idée d’avoir son terrain synthétique, utilisable toute la journée et donc idéal pour la formation des jeunes, appelés à former un nouveau Elatr’i Betafo. Il faut donc mettre en place une nouvelle organisation pour redorer le blason du football de Betafo, voire de nouvelles initiatives pour offrir un environnement favorable, telle la création d’entreprises à même d’aider le football. Sur ce sujet en effet, Betafo n’a connu aucun changement tout au long des 60 années d’indépendance. La ville est restée la même, au détriment de ses cadres qui ont appris que l’herbe était plus verte ailleurs. Rien n’a changé, même le lac Tatamarina se tarissait à vue d’oeil. C’est comme quelqu’un qui a perdu ses eaux. À la différence qu’au lieu d’un enfant, ce sont les rizières en contrebas qui disparaissent une à une. Décidément.
Clément RABARY