
La compagnie autrichienne spécialisée dans les activités pétrolifères et gazières en amont et en aval des secteurs est installée à Madagascar depuis 2014. Elle opère dans trois blocs pétroliers dont un bloc offshore et deux blocs onshores situées à Mandabe et à Berenty. En parlant du bloc pétrolier offshore, ce groupe pétrogazier a déjà mené une enquête sismique 3D sur une superficie de 3 000km². Le traitement de ces données a pris fin en 2016. Et l’évaluation des réserves dans ce bloc est encore en cours. En outre, des travaux préparatoires pour le forage du premier puits d’exploration offshore ont maintenant commencé. Le groupe envisage ainsi d’investir près de 50 millions USD par puits au démarrage de ce forage d’exploration qui sera prévu en 2019. C’est ce qu’on a appris lors de la rencontre entre la délégation de la compagnie OMV pour l’Afrique Subsaharienne, dirigée par Bernhard Krainer, le directeur de l’Exploration, de Développement et de Production (OMV Moyen –Orient et Afrique) et le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah, dernièrement.
A risques. Notons que l’OMV a entamé une stratégie d’exploration pétrolière et gazière dans la région de l’Afrique Subsaharienne afin de développer sa croissance. « A l’instar des autres pays africains, le système et les moyens d’exploration pétrolière sont identiques », a fait savoir Bernhard Krainer. Au niveau international, ce groupe pétrogazier autrichien fondé en 1956 a son siège à Vienne, la capitale du pays. Il contrôle l’un des trois principaux centres de répartition du gaz russe en Europe en 2008. Et à la fin de 2015, OMV possédait des réserves prouvées d’environ 103 millions de barils de pétrole et une production de 303 000 barils par jour. Environ 90 % de la production, en 2016, viennent des pays membres de l’Union européenne et de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique). Par ailleurs, OMV exploite un réseau de gazoducs en Autriche et des stocks de gaz d’une capacité de 2,7 milliards m3. Cette compagnie est ainsi en phase d’exploration à Madagascar. « Les activités pétrolifères et gazières tout comme les activités minières constituent des investissements lourds et à risques. Et la phase d’exploration est un processus étalé sur plusieurs années. Les résultats de recherche pourront être concluants ou non », a réitéré le ministre de tutelle.
Navalona R.