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jeudi, mai 15, 2025
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Forces armées : Affectation disciplinaire contre 21 éléments de la FIS

Ils sont obligés de se rendre immédiatement dans leur lieu d’affectation pour éviter d’être considérés et traités comme des éléments déserteurs.

Les chefs militaires ont déjà annoncé que tous les « éléments perturbateurs et indisciplinés au niveau des Forces armées seront envoyés dans les zones rouges ». Les anciens éléments de la Force d’Intervention Spéciale (FIS) sont apparemment les premières victimes de cette mesure. En effet, de sources proches de l’Armée malagasy, tous les ex-agents de la FIS, 21 militaires au total, sont frappés par une affectation disciplinaire. Une décision qui a déjà été officialisée par une note prise au niveau de l’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy depuis le 1er octobre. Apparemment, les hauts responsables militaires ont décidé de repartir les ex-FIS dans toutes les régions de la Grande île. Pourtant, selon toujours nos sources, « ils n’ont commis aucune faute grave, ni aucun acte contraire aux disciplines militaires pour subir une telle sanction ». Leur seul délit serait d’être considérés au niveau des casernes comme étant des proches de l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina.

Non-voyant. Mahajamba, Bekily, Sampoina, Ambovombe Androy, Vavatenina, Mananara Nord, Toliara, Fort Dauphin, Manakara, Nosy Varika, Sainte Marie, Belo sur Tsiribihina, Ambatomainty et Antsiranana. Ce sont entre autres, les lieux d’affectation de ces anciens membres de la FIS. Ils sont donc obligés de se rendre immédiatement dans leur lieu d’affectation pour éviter d’être considérés et traités comme des éléments déserteurs. Selon nos sources, même le Sous-officier du Régiment militaire N°1 qui a été gravement blessé par les déflagrations d’un lance-roquettes lors de l’affrontement entre militaires au camp de la FIGN à Fort Duchesne en 2010 n’a pas pu s’en exclure. Ce dernier, devenu complètement aveugle après cette affaire, aurait été affecté dans la partie Sud de la Grande île avec comme nouvelle mission : « lutter contre les attaques des dahalo ». Pourtant, nul n’ignore que plusieurs militaires et gendarmes non handicapés ont déjà perdu leur vie dans cette localité. Quelle serait donc la chance de survie pour un non-voyant ?

Zones rouges. Il convient de rappeler que la Force d’Intervention Spéciale a été composée généralement d’éléments d’élite de l’Armée et de la Gendarmerie ayant participé activement au renversement du régime Ravalomanana en 2009. La question est donc de savoir si cette affectation massive dans les zones rouges est liée aux rumeurs qui circulent actuellement à propos d’un éventuel coup d’Etat militaire en gestation. A noter également que depuis le départ d’Andry Rajoelina, ses anciens gardes du corps, tout comme les membres de la FIS ont été transférés au Bataillon de la Garde présidentielle à Iavoloha. Aux dernières nouvelles, ces ex-FIS ont demandé une audience auprès du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM). Histoire à suivre.

Davis R

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