- Publicité SW45 -
jeudi, janvier 30, 2025
AccueilÀ lireForces armées : Promotion de 35 généraux

Forces armées : Promotion de 35 généraux

Ces nouveaux généraux seront reçus prochainement par le ministre des Forces armées

Les rangs des généraux sont renforcés même si plusieurs militaires y figurent déjà.

Le sommet de la hiérarchie militaire accueille de nouveaux venus, avec la promotion de nouveaux généraux et le renforcement des effectifs des généraux de division. Devenu un rituel depuis quelques années, chaque fête de fin d’année est également synonyme d’espoir pour les officiers supérieurs de l’armée, qui aspirent à rejoindre le cercle des étoilés.

Dans le cadre des nominations pour l’année 2024, 22 colonels accèdent au grade de général de brigade. Cette vague de promotions inclut des personnalités bien connues des forces armées et de la gendarmerie nationale. Parmi les promus figurent, entre autres, Toky Fihandrianana Rabemizana, chef de l’état-major de l’armée de l’air, Radosoa Randrianarimasy, commandant de la circonscription régionale de gendarmerie à Antananarivo, et Jean Damascene Ratsimbazafy, directeur du bureau des télécommunications et systèmes informatiques des armées.

Capacités stratégiques

Deux médecins-colonels figurent également parmi les promus au grade de général de brigade : Rija Mickael Miandrisoa, chef du service de cardiologie à l’hôpital militaire de Soavinandriana, et Iharijaoniaina Randriantsara, médecin spécialiste en biologie, dont les contributions au secteur médical militaire sont largement saluées. Ces promotions, qui tiennent compte de l’ancienneté de port de grade, du parcours professionnel et des compétences, ont pour objectif de renforcer les capacités stratégiques des forces armées et de la gendarmerie malgaches. En mettant en avant des profils aux compétences variées, cette nouvelle génération de généraux est appelée à devenir les prochains décideurs de la hiérarchie militaire.

Exemplaires

Par ailleurs, 13 anciens généraux de brigade ont été élevés au rang de général de division. Ces officiers de haut rang se sont distingués dans diverses fonctions stratégiques. Parmi eux, on trouve Zafisambatra Ravoavy, directeur de la sécurité et du renseignement auprès du commandement de la gendarmerie nationale, René Bruno Rakotonandrasana, Major général de l’armée de terre auprès de l’état-major des armées, et Angellito Andrianantenaina Solo, général de brigade aérienne en charge de la planification au sein de l’état-major des armées. Ces officiers rejoindront désormais le club des généraux trois étoiles, ayant mené des carrières exemplaires au sein de l’armée. En revanche, il est à noter qu’aucun médecin-général de brigade n’a bénéficié d’une promotion au grade de général de division dans cette nouvelle vague de nominations.

Rija R.

- Publicité -
- Publicité Google Ads -
Suivez nous
401,973FansJ'aime
9,563SuiveursSuivre
1,463AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

2 Commentaires

  1. Je ne comprends pas le système de l’armée chez nous. Car j’ai pu constater que nous avons plus de généraux que d’hommes de troupe, car logiquement c’est devrait être l’inverse, c’est à dire plus d’hommes de troupe que de généraux. Nos casernes dans tout Madagascar n’ont jamais évolués en nombres, mais ce sont les mêmes casernes que nous avons hérité de l’époque de l’armée française. Nous n’avons pas de brigade d’Infanterie, de division d’Infanterie, pas de brigade de Parachutiste, pas de brigade d’artillerie ni division d’artillerie. Au niveau de la marine nationale, nous avons qu’Antsiranana, pas de frégate,… si l’ on veut parler de la flotte de notre marine nationale, nous n’avons pas de brigade aérienne, ni de division aérienne. Alors à quoi servent tous ces généraux.

  2. Sous les ordres d’un général retraité bras armé de Rainilainga :

    Bômba, général retraité  » avec son bijou de la famille totalement en panne  » est devenu l’instrument de la répression sous le régime de Radomelina. Son rôle à la tête du Sénat illustre un système où les institutions servent à museler l’opposition et non à représenter le peuple.

    En 2018, Rajoelina qualifiait le Sénat de « gouffre financier inutile », promettant son éradication. Une fois au pouvoir, il fait volte-face : le budget du Sénat augmente, des véhicules de luxe sont offerts aux sénateurs, et Bômba est placé à sa tête. Ce retournement de veste révèle un objectif clair : utiliser le Sénat pour asseoir le pouvoir du président.

    Bômba ne sert pas l’intérêt général. Il agit comme un outil de terreur, réprimant toutes les voix dissidentes. Sa nomination ne vise qu’à lui offrir une couverture officielle pour exécuter les ordres de Rajoelina.

    La contradiction entre les promesses de campagne et les actes au pouvoir est flagrante. Rajoelina avait promis de réduire les dépenses inutiles ; il les amplifie. Les Malgaches, étouffés par les difficultés économiques, voient ces privilèges comme une insulte directe.

    Le cas Bômba montre l’urgence d’une réforme profonde. Les institutions doivent cesser d’être des outils de répression et servir l’intérêt public. Le peuple malgache a le droit d’exiger des dirigeants intègres et responsables. Il est temps de mettre fin à ces pratiques qui détruisent la nation.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici