Pour l’heure, le projet de coup d’Etat véhiculé par les tenants du pouvoir reste à l’état de rumeurs. C’est pourtant la panique en haut lieu. Surtout après le putsch avorté en Turquie. D’où le maintien de mesures spéciales appliquées dans le cadre de la 42e Session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) qui a déjà pris fin la semaine dernière. Tous les camps militaires restent consignés. Les militaires, les gendarmes et les policiers sont sur le pied de guerre. De sources bien informées, la Gendarmerie nationale est particulièrement concernée par ces mesures. Aucun congé ni demande de permission n’est autorisé. Les permissionnaires sont même rappelés dans leur caserne respective. Par ailleurs, selon toujours nos sources, depuis vendredi, des rassemblements inopinés seraient organisés dans tous les camps de Gendarmerie. Samedi dernier, deux rassemblements des troupes auraient été organisés, notamment au Toby Ratsimandrava, au cours desquels, les responsables de Commandement ont procédé à un contre-appel inopiné. D’après les informations, ces derniers auraient reçu l’ordre de contrôler régulièrement l’effectif des éléments qui sont sous leur commandement. Aucune excuse n’est tolérée pour les absents. Par ailleurs, outre l’obligation de présence, le port de tenues de combat est aussi obligatoire. Des mesures ont également été prises pour la sécurisation des camps militaires. C’est le cas notamment à Ankadilalana où des éléments armés sont positionnés en permanence devant le portail. Par ailleurs, il est désormais interdit pour les piétons de passer devant le camp de la Gendarmerie d’Ankadilalana.
Davis R