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vendredi, juillet 4, 2025
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Formation des communes : GUGA veut apporter de l’espoir

Le projet Gouvernance Urbaine du Grand Antananarivo financera la formation des communes de l’agglomération d’Antananarivo. L’amélioration des services sociaux de base assurés par les collectivités sera le grand défi de sa mise en oeuvre. Mais les initiateurs du projet veulent être optimistes. 

Focus sur le renforcement des capacités de chacune des 27 communes de l’agglomération du grand Antananarivo, dont entre autres, celle d’Ambohimanambola, Ambohimanga Rova, Fenoarivo, Andoharanofotsy, ainsi que des arrondissements 2,3,5 et 6 de la Commune urbaine d’Antananarivo. Tel sera l’objet du projet Gouvernance urbaine du Grand Antananarivo (GUGA) initié par l’Agence française du développement, et dont l’opérationnalisation sera à la charge de l’Institut national de décentralisation et de développement local rattaché au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. Pendant trois ans, ces collectivités devront ainsi bénéficier des formations nécessaires dans le cadre de l’amélioration de la gestion de ses ressources humaines, de la gestion financière et comptable, de la planification et du suivi évaluation, de l’ingénierie de formation et de la mise en place d’un système de certification et de labellisation.

Nouvelle vision. Le défi est énorme étant donné le niveau de certaines communes concernées. Mais pour faire face aux nouveaux défis liés au développement des collectivités urbaines, « il fallait développer une nouvelle vision des choses », a affirmé Célestin Rasolomaholy Rakotozanany, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, hier lors de la cérémonie de lancement du démarrage du projet à l’espace Yandy à Ankadindratombo. « Il faut aborder les problèmes des communes avec une vision d’ensemble », a-t-il poursuivi. C’est dans ce sens que le projet GUGA a ainsi visé le « package » de 27 communes et de quatre arrondissements de la ville d’Antananarivo. Ces communes sont « interconnectées », selon Célestin Rasolomaholy Rakotozanany, et le développement au niveau local devra passer par « le renforcement de la gouvernance locale », affirme Jérôme Hardy.

Espoir. On y voit déjà à travers ce projet une lueur d’espoir pour ces collectivités qui devront faire face aux contraintes démographiques, aux aléas climatiques, ainsi qu’au manque d’infrastructures. A l’issue des formations « les services sociaux de base devront être améliorés », estime Ahmad Djaffar Said, directeur général de l’institut national de décentralisation et du développement local. Et le projet arrive à son terme, « les collectivités devront en tirer profit en étant capables d’assurer les services fournis, entre autres, en matière d’eau et d’électricité, santé, logement, éducation » lance Jérôme Hardy, directeur de l’agence française de développement ».

Démarche innovante. A travers le projet GUGA, l’Institut national de décentralisation et de développement local compte gagner aussi la mise. « L’INDDL va procéder à un redéploiement de ses capacités et à une amélioration de ses pratiques et procédures » selon son directeur général. En somme, « une meilleure maîtrise du développement urbain du Grand Antananarivo » sera alors le principal objectif du projet. Aussi, « la démarche sera innovante », promet Ahmad Djaffar Said. Grâce au financement du projet GUGA, « l’institut va appuyer les communes dans l’élaboration d’un plan de renforcement de capacité qui servira de document de base pour la recherche d’autres partenaires techniques et financiers, venant conforter leur développement ».

Rija R. 

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