
Dans le contexte de pandémie de Covid-19, la digitalisation des formations prodiguées par les universités dans la capitale est en pleine expansion.
Ne serait-ce qu’au niveau de l’Ecole Supérieure de Développement Économique et Social (ES-DES), cet établissement a enregistré une hausse de plus de 40% de la demande de la formation en ligne. « La plupart des étudiants préfèrent s’inscrire chez nous afin de bénéficier une formation à distance surtout pour la filière Travail Social. Ce programme de formation en ligne a été développé depuis deux ans. Et ces étudiants résident dans différentes régions. Nous avons ainsi élargi nos zones d’intervention afin de satisfaire cette demande en constante hausse », a déclaré Hanitriniaina Eléa Chilo, la directrice de cette école de développement.
Reclassement professionnel. En effet, l’ES-DES dispose maintenant d’une antenne à Antsirabe, Miarinarivo, Arivonimamo, Moramanga, Maevatanàna, Port-Bergé et Antsiranana. « La mise en place d’un centre de regroupement est en cours à Toamasina. Et nous venons de recevoir une nouvelle demande sur l’axe de Mananjary et Farafangana. La majorité des apprenants sont constitués de fonctionnaires qui veulent valoriser leurs compétences afin d’obtenir un reclassement professionnel », a-t-elle poursuivi. Rappelons que cette école de développement offre des formations sur quatre mentions, à savoir, le Travail Social, l’Économie, la Gestion et l’Agronomie. Son objectif vise à orienter les étudiants vers la création de leurs propres entreprises ou la mise en œuvre de projets de développement.
Formation suspendue. « De nombreux étudiants demandent également à suivre des formations en ligne pour les trois autres mentions. Ce qui permet d’éviter les déplacements en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Outre les supports de documents mis à la disposition aux étudiants, des CD contenant des vidéos qui relatent les cours leur sont également envoyés », d’après toujours la directrice de cette école de développement. Quant aux formations en salle et à la présentation des soutenances et mémoires, elle a réitéré qu’elles sont encore suspendues compte tenu des mesures restrictives dans le cadre de l’application de l’état d’urgence sanitaire à Madagascar.
Navalona R.