Un incident troublant s’est déroulé à Addis-Abeba le 31 octobre 2023, touchant deux membres du personnel de la Banque Africaine de Développement (BAD). Selon cette institution financière, ces individus ont été illégalement arrêtés, subissant des brutalités et retenus pendant plusieurs heures par les forces de sécurité éthiopiennes, sans aucune explication officielle. Cet événement a déclenché une vive réaction du Groupe de la BAD, qui a rapidement agi pour réclamer justice et clarification. Heureusement, le Premier ministre éthiopien a promptement réagi dès qu’il a eu connaissance de cette situation. Il a ordonné la libération immédiate des membres du personnel concernés et a promis d’ouvrir une enquête rigoureuse sur l’incident. La BAD, prenant cet incident diplomatique très au sérieux, a officiellement déposé une plainte auprès des autorités éthiopiennes. En réponse, le gouvernement a reconnu la gravité de la situation et a assuré que toutes les personnes impliquées dans cette affaire feraient l’objet d’une enquête approfondie et seraient traduites en justice. Le respect de la transparence et des normes de responsabilité est souligné dans cette démarche.
Voie diplomatique. La garantie des droits, des privilèges et des immunités diplomatiques pour le personnel de la BAD en Éthiopie est un point crucial, et le gouvernement éthiopien a confirmé son engagement à respecter les accords internationaux en la matière. La BAD insiste sur l’importance des relations avec le gouvernement éthiopien et maintient un dialogue diplomatique pour résoudre cet incident. Elle réaffirme également son engagement envers la sécurité et les droits de tout son personnel opérant dans les pays où elle intervient. Pour l’heure, les opérations de la BAD en Éthiopie demeurent inchangées. Bref, cet incident met en lumière l’importance de protéger les droits et la sécurité du personnel international opérant dans différents pays.
Antsa R.