Le cyclone tropical Belal ne devrait pas toucher Madagascar. Les îles voisines sont plus concernées.
Comme annoncé par la direction générale de la météorologie (DGM) vendredi dernier, la partie Nord de l’île devrait faire face à de fortes précipitations. Le service météo explique la situation par un flux d’alizés qui restera assez fort jusqu’à mercredi prochain. Une force causée par la présence du cyclone tropical Belal dans l’océan indien. Les prévisions font part de précipitations pouvant aller de 80 mm à 110 mm en 80 heures dans la partie Nord et Nord Ouest de l’île. Et ce, pour la période du 14 au 16 de ce mois. Les régions « Diana, Bealanana, Antsohihy et Analalava sont en alerte rouge », précise la direction générale de la météorologie. La dégradation des infrastructures routières, des habitats des populations des zones concernées par l’avis d’alerte forte pluie est un risque soulevé par le service météo du pays.
Épargné
Pour ce qui est du cyclone tropical Belal, le système ne devrait pas toucher directement la Grande île. Hier à 10 heures, le système était situé à 285 km au Nord-Ouest de La Réunion et à 430 km à l’Ouest Nord-Ouest de Maurice. Le centre météorologique régional spécialisé de La Réunion a émis un avis d’alerte rouge depuis hier 20 heures locales. S’éloignant de Madagascar, Belal aborde une trajectoire parabolique globalement orientée vers l’Ouest Sud-Ouest à Sud-Ouest.
Préparations
Comme le pays est actuellement en plein cœur de la saison cyclonique, il est toujours intéressant de faire un rappel des différents avis d’alerte déclarés par la direction générale de la météorologie. L’alerte verte est décrétée pour annoncer deux à cinq jours avant la catastrophe, l’existence d’un cyclone dans les parages. L’avis d’alerte jaune, quant à lui, intervient 48h à 72h avant l’impact. Cet avis signifie que le cyclone menace la localité sans pour autant que le danger soit immédiat. L’alerte rouge se déclare 12h avant l’impact. La catastrophe est immédiate, le cyclone menace la localité et ses effets sont un danger pour sa population.
Recueillis par José Belalahy
