
La pandémie de la Covid-19 continue d’impacter négativement l’économie. Cette semaine, le Conseil d’administration du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et les partenaires fondateurs de l’Africa Investment Forum (AIF) ont approuvé le report de l’événement AIF à 2021. Ce forum annuel des investisseurs en Afrique était initialement prévu sur trois jours, en novembre, dans la métropole sud-africaine de Johannesburg. La décision prise collégialement résulte d’une évaluation attentive de l’impact de la Covid-19 et de son évolution, du risque connexe d’une deuxième vague épidémique et de ses répercussions sur les voyages à travers le monde, les investissements ainsi que les règles de distanciation physique. Selon les informations, l’AIF continuera à assurer son rôle dans la réalisation de nouvelles offres, dans le suivi des investissements et dans l’avancement des opérations de bouclage financier des transactions et la progression des contrats existants à travers ses plateformes numériques innovantes.
Grande envergure. A noter que lors de l’AIF 2019, quelque 57 affaires d’une valeur totale de 67,7 milliards de dollars ont fait l’objet de discussions. Selon les organisateurs, 52 contrats représentant 40,1 milliards de dollars ont suscité l’intérêt des investisseurs. En juillet dernier, les partenaires fondateurs de l’AIF ont annoncé vouloir renforcer l’engagement des partenariats stratégiques et la mobilisation en faveur des journées du marché 2021 de l’AIF afin d’aider à « relancer les investissements en Afrique ». Ils ont souligné la nécessité d’intensifier les activités manufacturières des pays, tout en tirant parti des ressources considérables du continent pour libérer les investissements. « L’AIF s’appuie sur quatre piliers pour atteindre ses objectifs : le contact, l’engagement, la conclusion d’accords et le suivi des investissements », ont indiqué ses partenaires fondateurs, composés de la BAD, de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), de la Société financière africaine, de la plateforme d’investissement dans les infrastructures Africa50, de la Banque islamique de développement, de la Banque de développement de l’Afrique australe et la Banque de commerce et de développement.
Antsa R.