
18 pays dont Madagascar ont participé au Forum Foncier Africain organisé par l’ILC (International land coalition) à l’Ibis Ankorondrano. Une déclaration a été faite par les participants, pour améliorer le développement en Afrique, à travers la gouvernance foncière.
Les politiques et programmes de développement national doivent mettre au cœur de leur priorité l’importance stratégique des questions de gouvernance foncière centrée sur les personnes, en sécurisant, protégeant et en promouvant les droits fonciers des pauvres et des personnes marginalisées. C’est l’une des recommandations annoncées par les représentants des organisations membres de l’ILC Afrique, après le forum du 7 et du 8 octobre dernier. Face à différentes réglementations contradictoires, l’ILC sollicite également le soutien des processus de réformes foncières par les réformes en matière d’aménagement du territoire. Cela concerne par exemple le cas de l’incompatibilité entre le droit foncier et le code minier, martelé par les organisations de la société civile.
Priorités. Pour une gouvernance centrée sur les personnes, l’ILC avance l’équilibre entre les considérations économiques, sociales, culturelles et environnementales à établir dans tous les processus de planification, qui conduisent aux affectations des terres et aux droits d’exploitation de ressources des Etats Africains. Les participants malgaches ont même soutenu la priorisation des aspects sociaux, culturels et environnementaux. Bref, nombreux sont les points énumérés dans la déclaration des membres de l’ILC, faite hier. Ils se fondent sur l’égalité, l’équité, la mise en place d’une législation adéquate. Il s’agit de solutions qui pourraient faciliter les activités économiques sur le continent, depuis les plus petits opérateurs jusqu’aux plus grands. Il faut croire que l’atteinte de cet objectif devrait également favoriser les investissements et la mobilisation des économies africaines.
Antsa R.