
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique donne des explications face aux informations véhiculées sur un éventuel recrutement des membres du personnel des Foyers Universitaires Malgache à Cachan et Arago, France.
« Seul le Mesupres, ou Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, est habilité à nommer les différents responsables au sein des FUM ou Foyer Universitaire Malgache d’Arago et de Cachan, France ». C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué de presse émanant du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour apporter de plus amples explications sur ce qui est de la situation des Foyers Universitaires Malgaches en France. Le ministère de tutelle avance ainsi une panoplie de textes en vigueur régissant les foyers universitaires en question. À savoir l’article 4 du Décret N°93-244 du 29 avril 1993 portant statut des Foyers Universitaires malgaches: « le Foyer Universitaire Malgache est placé sous la tutelle technique du ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et la tutelle financière du ministère des Finances ». Le ministère de tutelle de continuer avec l’article 4 de l’Arrêté N°15 117 du 17 septembre 2003 portant mise en place de l’organisation et de la structure des FUM qui stipulent respectivement : « le comité de gestion est nommé par arrêté du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ». Dispositif légal renforcé par l’article 11 du Décret N°93-244 du 29 avril 1993 dont la teneur est comme suit : « Le FUM est géré par un Directeur nommé par arrêté du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur ».
Maladresse. Les informations véhiculées concernant cette affaire s’apparente à une pure maladresse des personnes qui les ont initiées. Ce que le ministère de tutelle fait comprendre dans son communiqué en soulignant « le ministère procèdera à un renouvellement du personnel administratif et technique des FUM mais n’a jusqu’à maintenant lancé aucun appel à candidatures pour le recrutement des divers responsables ». Un renouvellement qui rentre « dans le cadre des réformes administratives conformément aux objectifs du Programme de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration (PREA) et ceux du Velirano n°3 », explique le document émanant du Mesupres. Ledit département ministériel de noter également « n’avoir jamais eu de contact ni avec un cabinet de recrutement, ni avec l’association Tous Ensemble pour Madagascar (TEM) France ». En précisant : « l’association n’a jamais déposé une demande officielle de postes » en son sein « et que la TEM France est une association indépendante qui n’a aucun lien, de près comme de loin, administratif avec le Mesupres ». Avant de condamner « toute velléité de propagation de fausse nouvelle pouvant ternir l’image de l’État malgache et du MESupReS en particulier ». Une façon pour le ministère de tutelle de dissiper tout malentendu concernant cette histoire d’éventuel recrutement auprès des foyers universitaires en France et de clore cette histoire une bonne fois pour toute.
José Belalahy