Détournement de deniers privés et corruption active. Telles sont les charges judiciaires que le Pôle anti-corruption retient contre le dirigeant d’une société qui gère les frais de santé à Tamatave. L’enquête suit son cours et rien ne transparaît afin de préserver le secret de l’instruction. Le bras de fer est à son comble entre le dirigeant et ses employés. Outre cela, ces derniers (les travailleurs) l’accusent de profiter de l’entreprise pour ses propres intérêts. L’acquisition d’une voiture tout-terrain de luxe au nom de la société, alors que la même entreprise peine à payer les salaires, n’a pu que faire monter la tension d’un cran. Surtout lorsque les salariés ont découvert que la voiture a été par la suite gagée afin de bénéficier du montant à la banque. Ce n’est pas tout puisqu’un des salariés a été licencié alors qu’il a eu gain de cause auprès du tribunal de travail. Viré le jour de sa reprise de travail indiqué par le tribunal, le cas de ce ténor du syndicat du personnel reflète un abus de fonction. C’est ce qui a indigné les travailleurs. Cette affaire est maintenant entre les mains du tribunal compétent. Le courant ne semble plus passer entre les protagonistes et il est même en train de court-circuiter. Les mêmes travailleurs déplorent le fait que leur patron ait encore pu prolonger son travail malgré qu’il ait atteint l’âge de la retraite. Dans la foulée, l’entreprise est aussi affectée par une autre affaire de non-paiement des impôts sur les revenus qui s’étale sur au moins cinq ans. Du pain sur la planche pour ce dirigeant…
D.R
