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dimanche, juin 22, 2025
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Fram/Aneffa : Violentes manifestations hier à Anosy

Des pneus brûlés hier à Anosy, témoins de la violence de la manifestation.
Des pneus brûlés hier à Anosy, témoins de la violence de la manifestation.

La grève des maîtres-Fram de l’Aneffa a tourné en violentes manifestations hier à Anosy. Les forces de l’ordre sont venues disperser les grévistes. Mais les maîtres-Fram annoncent déjà que la grève s’intensifiera si personne ne les écoute.

« En tant que fils d’enseignant, ce n’est pas moi qui vais envoyer les forces de l’ordre contre les enseignants, car ce serait comme si je les envoyais contre mon propre père ». Cette déclaration est de Paul Rabary, ministre de l’Education Nationale, lors de sa prise de fonction en tant que ministre. Est-ce à dire qu’il n’a pas donné son aval quant à l’intervention des forces de l’Emmoreg hier, lors de la manifestation tenue par les maîtres-Fram grévistes, à Anosy. Car chose promise, chose due. Les enseignants Fram regroupés au sein de l’Aneffa sont sortis de leur silence, un silence qui crie aussi fort qu’ils le peuvent, puisqu’il semble que personne ne les entende. Hier donc, armés de leurs banderoles et de toute leur volonté, ils ont sillonné Anosy pour revendiquer le recrutement des maîtres Fram, entre autres… puisque depuis plusieurs semaines, personne du côté du ministère de l’Education nationale ne les a reçus.

Descente dans les rues. Hier donc, les manifestations ont été plus violentes. Fini le sit-in devant le ministère, puisque cela semble infructueux. Hier, place à la grande marche de solidarité, voire aux violentes manifestations, puisqu’ils ont tout de même brûlé des pneus, histoire d’alerter l’opinion publique et d’attirer l’attention. Et ça a marché. D’ailleurs, les manifestations ne s’arrêteront pas, puisque les violentes monteront crescendo. « Nous sommes allés prendre les autres enseignants Fram qui suivent actuellement des formations, et ces derniers nous ont suivi » explique Elidio, membre de l’Aneffa, qui soutient qu’il « n’a pas peur des forces de l’ordre, et qu’il est prêt à se sacrifier pour que tous les enseignants Fram puissent avoir gain de cause ». Aujourd’hui, s’ils ne sont toujours pas reçus par les autorités, ils menacent de descendre dans les rues, voire de rejoindre la place du 13 mai, et d’intensifier le mouvement. Wait and see !!!

Anjara Rasoanaivo

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