
Le Sommet de la Francophonie se trouve être une opportunité pour les acteurs, notamment les organisations de la société civile de l’Océan Indien, œuvrant dans la lutte contre le SIDA pour remettre sur le tapis les problématiques de la lutte contre le SIDA.
Le ton a été lancé et le message s’adresse à tous les décideurs politiques qui ont rapport direct ou non dans la lutte contre le VIH/SIDA. La lutte doit en effet se poursuivre selon la coalition des organisations de la société civile de lutte contre le SIDA à Madagascar et dans l’Océan Indien. En effet, les constats démontreraient une prolifération qui continuerait à s’accroître. Dont les causes seraient d’après le dernier rapport du XVe Colloque VIH et Hépatites de l’Océan Indien, « la baisse du leadership ainsi que des financements, l’affaiblissement des programmes de prévention ou encore la non-application des fonds alloués par l’Etat à la sensibilisation, aux droits de l’Homme ou de programmes centrés sur les populations-clés ». Une situation qui a poussé la coalition des organisations de la société civile de l’Océan Indien, par le biais de Ravane Océan Indien, à prendre ses responsabilités compte tenu de l’évènement d’ampleur internationale qu’est le XVIe Sommet de la Francophonie et « à mettre la lumière sur les problématiques et les enjeux de la santé publique en général. Et la lutte contre le Sida en particulier.»
Méthodes. « L’implication de la société civile pour l’enjeu national et régional est incontournable pour évoquer la situation des autres pays de l’Océan Indien ». Un message qui affirme la volonté de la coalition Ravane à contribuer de façon active à la lutte contre le SIDA. Ainsi, les démarches seraient concentrées sur « les défis de la prévention de la propagation du Virus de l’immunodéficience Humaine (VIH) en proposant aux autorités régionales de développer le dépistage communautaire ; les défis dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH par la formation accrue des médecins prescripteurs d’AntiRétroViraux (ARV) ; et enfin les défis de pilotage de la politique de santé publique, de lutte contre le sida et de gouvernance ». La dernière démarche devant consister à « renforcer l’Etat malgache à assurer sa mission de service public et d’accès aux soins primaires. » Et pour marquer encore plus son engagement dans l’éradication du SIDA, Ravane Océan Indien lancera la déclaration d’Ivato 2016 de la Société Civile dans la lutte contre le Sida. Ladite déclaration devant être faite durant le Sommet de la Francophonie, détailler les points susnommés et qui sera cosignés par les acteurs.
José Belalahy