
Censé accueillir plus de 2 000 invités et des centaines de participants malgaches, le sommet de la Francophonie est un évènement majeur que la Grande Ile est en train d’organiser. La question de la sécurisation des participants est dès lors importante vu les enjeux que représentent l’évènement. Sécurité aussi bien sur le plan des déplacements, des activités à effectuer que dans la réalisation des diverses professions y afférentes. Une responsabilité que le maire du village de la Francophonie, Ntsoa Randriamifidimanana n’a pas manqué de soulever. « Assurer la sécurité des participants à ce sommet historique est notre défi majeur », a-t-il lancé. C’est dans ce cadre que la signature d’un accord de partenariat entre la compagnie d’assurance Ny Havana et l’Organisation du Sommet de la Francophonie a été effectuée hier. Un accord qui va « faciliter les conditions de mise en œuvre de ce rendez-vous historique » dans la mesure où il permettra à la compagnie Ny Havana d’offrir à tous les participants à ce sommet « responsabilité Civile et Santé ».
Ampleur. L’on constate que les réels impacts de la tenue dudit sommet sont encore flous. Du moins pour les particuliers qui ne savent pas trop quoi en penser. « Je n’y comprends rien et je ne vois pas ce que nous, simples citoyens pourrons en tirer. Cela a l’air d’être réservé à un cercle de personnes » affirme Tsiory, un marchand ambulant du côté d’Analakely. Interrogé sur la question, le Délégué Général de l’organisation du sommet, Mamy Rajaobelina a été peu bavard. « Les impacts concrets seront la création d’emplois, surtout dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration », a-t-il avancé.
José Belalahy