Après la fuite des sujets de la dernière session du baccalauréat en juillet dernier, la justice a mis la main sur 13 personnes dans la Capitale. Elles ont été mises en détention préventive dans la maison centrale d’Antanimora jusqu’à leur procès qui est prévu se tenir le 18 août prochain. La justice a montré ses griffes et s’en prend à des employés du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour sanctionner les suspects dans l’affaire de la fuite de sujets. Personnels de soutien et employés de seconde zone, qui ont alors participé à l’emballage des plis fermés de sujet, croupissent derrière les barreaux en attendant le verdict du tribunal concernant leur sort. Les hauts responsables du ministère qui ont eu accès au sujet ne sont pas inquiétés après cette affaire qui a fait vaciller le monde éducatif du pays. Selon nos informations, certains cadres du ministère qui ont participé à la chaîne d’élaboration des sujets de baccalauréat ne sont même pas invités à s’expliquer devant les enquêteurs.
Dégâts
Des langues se délient pour suspecter une couverture en haut lieu des cadres du ministère qui ne peuvent pas, quoiqu’il en soit, se soustraire de leurs responsabilités dans cette affaire. Dans les autres pays, un tel scandale aurait conduit à une avalanche de démissions de responsables. Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire de fuite de sujet du bacc qui a, une fois de plus, montré au plus grand jour les défaillances du système éducatif du pays. La chaîne de commandement du ministère demeure inamovible face à l’indignation de l’opinion publique et l’énorme dégât provoqué par le manque de professionnalisme dans la sécurisation des sujets. Les épreuves ont été chamboulées dans plusieurs centres d’examen dans tout le pays et le début des épreuves d’histoire-géographie a dû être reculé de deux heures.
Condition désastreuse
Ces cas de perturbation ont inondé les informations jusqu’à faire le tour du monde, grâce à Internet. L’indignation est totale chez les parents et l’opinion publique, le jeudi 20 juillet, après avoir été mis au parfum, par le biais des réseaux sociaux, des conditions désastreuses dans lesquelles beaucoup de candidats ont été contraints de travailler, en début de soirée, dans des salles éclairées à la bougie. La situation est des plus inédite et a attiré les foudres des parents. Le gouvernement est cloué au pilori, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui essuie les critiques foudroyantes des observateurs. L’échec de Béatrice Assoumacou est sur toutes les lèvres quant à ce bacc 2023. Pourtant, la Ministre est à l’abri de toute sanction exemplaire bien que membre du gouvernement ayant fait perdre sa crédibilité à tout l’Exécutif.
Rija R.
Les liens entre enseignements et éducation sont toujours tenus. De ce fait, les faits qui ont dépassé l’entendement en matière d’examen interrogent tout un chacun .
Une bonne occasion pour se demander : que veulent les malagasy de l’orientation de leur enseignement et de leur objectif ? Procéder à une mixture de politique d’ enseignement et de politique prosaïque ne peut donner que gâchis et image ternie à tout l’enseignement dans sa globalité .
On mérite mieux ! À moins de se satisfaire de la médiocrité.
La médiocrité est déjà une réalité avec Rainilainga et son bac moins 3 . Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures cette deg ration de l’enseignement découle des approximations et tâtonnements du régime bref de son incompétence .Bizarrement un lambo sauvage avec son pseudo Douglas baigne dans leur nullité pour trois balles ! Minable . J’aime !