Animées par la même passion, Mi Aina, Mirana, Mitchou, Tacha, Vanintsoa et Mahalia ont décidé de créer leur propre groupe qui fusionne le genre moderne au traditionnel.
Suivre le courant au détriment d’une vraie créativité, juste pour se faire un nom dans le milieu musical ? Très peu pour elles. Pour Mi Aina et sa bande, il n’est pas question de tomber dans un cliché. Elles se sont en effet lancées dans un pari très osé. Celui d’évoluer dans un genre très atypique, surtout pour un groupe féminin: le moderne-trad, que les mélomanes pourront découvrir au Trass Tsiadana ce vendredi.
Animées par la même passion, même si affichant une préférence des genres, de toute évidence très différents les uns des autres, Mi Aina, Mirana, Mitchou, Tacha, Vanintsoa et Mahalia, ont décidé de faire route commune et de créer leur propre groupe. Car cette différence, c’est justement ce qui fait leur originalité. « Nous évoluons chacune dans des horizons musicaux différents mais nous nous connaissons depuis toujours. On s’était donc dit que si nous créons notre propre groupe, cela donnerait certainement quelque chose d’inédit, surtout que nous jouons toutes d’instruments de musique », raconte Mi Aina.
Du kabosy à la valiha. Toutes chantent mais pas seulement. Elles jouent également chacune d’un instrument de musique. Mitchou, figure assez connue de la scène tananarivienne, joue de la batterie, du « kabosy » et de la percussion. Mirana, une amoureuse des chants d’hier ne démérite pas non plus car la jeune femme a également plus d’une corde à son arc. Au chant, ajoutez la guitare et le « kabosy ». Quant à Vanintsoa, elle excelle à la « valiha ». Intriguée par la basse, Tasha s’est intéressée de très près à cet instrument. Aujourd’hui, elle en est (presque) une virtuose. Fan de metal, Mahalia a fait de la guitare son instrument de prédilection. Mi Aina complète le groupe, au clavier. Et ce vendredi, elles dévoileront au public cet éclectisme. « Pour l’occasion, nous ne jouerons pas encore de nos propres compositions. Nous allons surtout nous focaliser sur des covers ». Des covers, à travers lesquels transparaîtra déjà le style que le sextet veut imposer. Pour découvrir le modern-trad, découvrez donc RyKala Vazo au Trass ce vendredi.
Mahetsaka
