D’après les informations, la Présidence de la République aurait ordonné l’ouverture d’une enquête sur cette affaire.
Le Commandant de l’Emmoreg, le Général Florens Rakotomahanina apporte sa version des faits par rapport à l’affaire « Carrière d’Anjozorobe ». Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Ankadilalana, l’Officier Général a déclaré que « D’après les résultats du recoupement effectué sur place, le fils du président Hery Rajaonarimampianina, Matthieu Rakotoarimanana n’était pas présent au gisement de pierres précieuses de la Commune de Marotsipohy à Anjozorobe dans la journée du 22 février ». Et ce, contrairement aux accusations des « Zanak’Androy » qui continuent d’affirmer que le fils du président de la République a ordonné à des éléments de la Garde présidentielle d’ouvrir le feu sur les occupants du lieu. Suite aux polémiques, l’Emmoreg a envoyé une équipe sur le terrain pour tenter de faire la lumière sur cette affaire et pour vérifier la véracité du rapport reçu du côté d’Ankadilalana. La mission a été dirigée par le Commandant du Groupement de la gendarmerie d’Analamanga, le Colonel Ravoavy Zafisambatra et le Commandant du Groupement Imerina central, le Chef d’Escadron Emma Zavamanantsoa Rakotondravony. Il ne s’agissait pourtant pas d’une enquête proprement dite puisque pour l’heure, il n’existe ni de soit-transmis ni d’une plainte directe reçu à propos d’un éventuel meurtre commis à la carrière de Marotsipohy Anjozorobe.
Coups de feu. Le Général Florens Rakotomahanina a aussi réitéré que cette carrière à Anjozorobe a déjà fait l’objet d’une décision de Justice. Réquisitionnée par un Huissier de Justice, la Gendarmerie a fait le déplacement sur cette localité pour veiller sur l’exécution de ladite décision. sept gendarmes ont donc accompagné l’Huissier pour cette mission, mais les occupants du lieu ont refusé de s’y conformer. A entendre les explications du numéro Un de l’Emmoreg, des coups de feu ont retenti trente minutes environ après que la délégation ait quitté la carrière. Quoi qu’il en soit, le Gal Florens reste ferme sur trois points. « Primo, Matthieu Rajaonarimampianina n’était pas présent à Anjozorobe lors de cette fusillade. Secundo, aucun mort d’homme n’a été recensé au gisement de Marotsipohy. Et tertio, aucun usage de la force n’a été commis par les éléments de la Gendarmerie envoyés sur place ». De son côté, le Directeur de la Sécurité Présidentielle, le Général Sedera Raharijaona a confirmé qu’ « aucun élément de la Garde présidentielle ne s’est rendu à Anjozorobe le 22 février. Le fait de véhiculer qu’un garde du corps issu de la Présidence a ouvert le feu sur les occupants du site est donc infondé ». D’après les informations, la Présidence de la République aurait ordonné l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. Histoire à suivre.
Davis R
