Faute d’anticipation de la part des autorités chargées du transfert de la gare routière à Andohatapenaka, la faible desserte des taxis-be autour de cette nouvelle la gare routière, appelée à devenir un endroit très fréquenté, contraint les usagers à la marche forcée.
Aucun arrêt de taxi-be ne se trouve suffisamment à proximité de la gare routière d’Andohatapenaka, causant des difficultés plus ou moins importantes pour les usagers voulant rejoindre ce lieu. Depuis le transfert à Andohatapenaka des premières coopératives de transport, à savoir celles desservant l’axe RN1, les moyens de transport en commun sont nettement plus limités pour les usagers. Il leur faut, en effet, parcourir une distance assez conséquente depuis l’arrêt de taxi-be le plus proche, avant d’arriver à la gare routière. Cette carence contraint les usagers ne pouvant pas se payer les services d’un taxi, à une marche forcée, les bagages sur le dos, en équilibre sur la tête, ou portés à bout de bras. Cette situation est particulièrement mal vécue par les femmes avec des bébés, les femmes enceintes, les personnes plus ou moins âgées.
Solutions. En réalité, la situation résulte d’un défaut d’anticipation venant des responsables engagés dans ce processus de transfert de la gare routière à Andohatapenaka. « Il a fallu mettre en place un dispositif bien ficelé bien avant le 21 février sur ce volet des arrêts de taxi-be, parce que les usagers, on le savait depuis le début, allaient affluer vers Andohatapenaka », s’indigne-t-on dans les rangs des usagers. En effet, aucune décision allant dans ce sens n’a été prise, du moins, pas suffisamment à temps. L’ATT (Agence du transport terrestre) a annoncé l’éventualité d’une mise en place de nouvelles lignes de taxi-be partant de la gare routière d’Andohatapenaka vers plusieurs axes, ou d’autres solutions pour résoudre le problème de locomotion. Ceci reste, pour l’instant au stade de l’intention. En attendant la concrétisation, les voyageurs d’Andohatapenaka sans voiture ni taxi, continueront encore de faire de la marche à pied.
Hanitra R.