Le ministre des Forces armées, le général de corps d’armée Monja Delphin Sahivelo, a réagi fermement hier soir aux déclarations controversées de Charles Andrianasoavina. Cet officier de l’armée, actuellement à l’étranger, a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux affirmant que « des armes lourdes de l’armée pourraient être transférées en vue d’une répression ».
Poursuites judiciaires
Lors d’une conférence de presse tenue à son bureau à Ampahibe, hier en début de soirée, le général Monja Sahivelo a catégoriquement rejeté ces accusations, les qualifiant de « propos qui ne tiennent pas la route ». Face à la gravité de ces allégations, le ministre a annoncé que des poursuites judiciaires seront engagées contre le colonel Charles Andrianasoavina.
Mutinerie
Le général Sahivelo a également tenu à rassurer l’opinion publique sur la stabilité au sein des forces armées. Il a nié toute rumeur faisant état de tensions ou de tentatives de mutinerie. « L’armée n’est pas guettée par une velléité de mutinerie », a-t-il affirmé avec fermeté. Selon lui, les mesures de sécurité qui ont été prises dans les camps militaires s’inscrivent exclusivement dans le cadre de la sécurisation du processus électoral en cours. Le ministre a, par ailleurs, précisé qu’aucune consignation stricte n’est appliquée dans les casernes. « Les militaires travaillent à des heures normales et aucune consignation ferme des camps militaires n’est appliquée », a-t-il souligné, mettant ainsi fin aux spéculations. Cette sortie médiatique vise à calmer les tensions et à couper court aux rumeurs qui circulent depuis la diffusion de la vidéo.
Rija R.