« Nous étions une famille nombreuse, à peu près 150 personnes. Mais elles ont été toutes tuées de la même façon. Et je suis le seul survivant. Je ne pourrais jamais oublier toutes les horreurs que j’ai vécues à cette époque. C’était tout simplement inexplicable. J’ai réussi à me cacher sinon je ne suis plus ici, maintenant», témoigne Adrien Rangira, 50 ans, l’un des survivants du Génocide au Rwanda, en 1994. En effet, près de 800 000 Rwandais ont péri lors de ce massacre, dont généralement les Tutsis, mais également les Hutus modérés, des Twas, et d’autres. Des massacres résultant «d’une haine profonde» entre ethnies, explique-t-on. La diaspora rwandaise à Madagascar, en collaboration avec le Système des Nations Unies (SNU) a procédé hier, dans la maison commune des Nations Unies, à la cérémonie de la 21e commémoration de ce Génocide, en présence de Fatma Samoura, Coordonnateur résident des Nations Unies.
Arnaud R.