
Avec la persistance de l’épidémie et surtout, l’existence des nouvelles souches du SARS-Cov2, responsable de la Covid-19, le relâchement des gestes barrière est un boulevard vers la recrudescence de l’épidémie. À Ananalamanga où la Covid-19 a encore fait un nouveau mort et contaminé 20 nouvelles personnes entre le 28 décembre 2020 et le 1er janvier 2021, le renforcement des gestes barrières est une nécessité absolue. Force est, cependant, de constater que la majorité de la population Tananarivienne, mais également celles des régions, ne semblent pas en prendre conscience. En effet, seule une petite partie des lieux fréquentés par le public exige encore actuellement le port du masque et le lavage des mains avec du gel hydro-alcoolique ou du savon. Certains grands magasins, les pharmacies et les banques sont les principaux lieux où le respect de ces gestes reste encore obligatoire. Dans les taxis-be où le masque est pourtant obligatoire, le laisser-aller est généralisé dès que l’agent de police a le dos tourné. Quant à la distanciation sociale, elle est tout simplement passée aux oubliettes.
Dans les jours à venir, le respect des gestes barrières sera à nouveau mieux surveillé dans l’espace public et les sanctions renforcées. C’est en tout cas ce que rappellent les autorités publiques, dans la mesure où le pays n’est pas encore parvenu à venir à bout de la Covid-19. Si une deuxième vague venait à s’amorcer et si les nouvelles souches, déjà présentes dans quelques pays voisins, venaient à s’introduire sur le territoire national, difficile pour le pays de s’en relever.
Hanitra R.