
Le président de la République Andry Rajoelina a participé, mercredi dernier, à la séance inaugurale de la 4e Conférence internationale sur les infrastructures résilientes aux catastrophes ou Coalition for Disaster Resilient Infrastructure (CDRI).
Durant cette séance qui s’est tenue en visio-conférence, Andry Rajoelina a confirmé la détermination de Madagascar à œuvrer pour la protection de l’environnement et réduire ainsi les effets dévastateurs du changement climatique.
Sommités mondiales
«Nous sommes déterminés à apporter notre participation active et à partager avec d’autres pays notre expérience en matière de gestion des catastrophes liées au climat», a affirmé le président malgache durant cette séance qui a vu la participation de sommités mondiales comme le Premier ministre indien Narendra Modi ; le Premier ministre australien, Scott Morrison ; le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo ; et le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. «Madagascar est engagé et déterminé à travailler pour notre cause commune de promotion des infrastructures résilientes aux catastrophes et au changement climatique, non seulement dans notre pays mais dans le monde entier», a-t-il ajouté. Le président Rajoelina a noté que Madagascar, très peu pollueur, figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique. «Aujourd’hui, nous sommes le quatrième pays le plus exposé et le plus touché au monde par les effets du changement climatique», selon toujours le président malgache qui a profité de cette occasion pour plaider la cause de Madagascar. «Notre Grande île souffre à la fois d’inondations répétées dues à des cataclysmes météorologiques et d’une sécheresse intense provoquant une famine chronique pour la population du Sud de notre pays. En moyenne, 15 cyclones frappent Madagascar chaque décennie», a-t-il ajouté.
Événements météorologiques majeurs
Parlant des phénomènes météorologiques extrêmes, Andry Rajoelina a déclaré que ces dernières années, ils ont entraîné une baisse de la production agricole, la destruction des infrastructures, la perte de vies humaines, la dégradation des ressources naturelles, rendant la sécurité alimentaire précaire, ainsi que la santé publique et l’approvisionnement en eau potable. Il a noté qu’en raison du changement climatique, les cyclones deviennent plus fréquents et plus violents. C’est ce qui s’est produit récemment, au début de cette année.
Il a souligné qu’en seulement 25 jours, Madagascar a subi une série d’événements météorologiques majeurs : le passage de la tempête tropicale Ana, le cyclone Batsirai – l’un des cyclones les plus violents de ces dix dernières années -, la tempête tropicale Dumako et le cyclone tropical Emnati. «Ces cyclones ont endommagé non seulement plus de 8 500 maisons, mais aussi des écoles, des établissements de santé, des bureaux et des bâtiments administratifs, et ont affecté la vie et les moyens de subsistance de milliers de personnes», a-t-il ajouté. Notons que la CDRI a été créée en 2019 par le Premier ministre indien Modi Narendra. Le président malgache a félicité ce dernier pour le leadership de l’Inde dans la promotion du climat et de la résilience aux catastrophes.
R.Edmond.
Lamentations , lamentations…
Et la sébille …bien en évidence ! « À votre bon coeur , messieurs et dames » . Au lieu de pleurnicher et de faire la manche , il est un levier du ressort de la gouvernance, dont l’activation serait tout à l’honneur et au bon service du Malagasy, et de la protection de l’environnement …par ricochet : assainir le climat des affaires et élargir le champ des investissements possibles par le moyen d’une politique manifeste de lutte contre la CORRUPTION . C’est possible , C’est souhaitable, c’est indispensable !