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vendredi, juin 13, 2025
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Gestion des risques et catastrophes : La vigilance est de mise pour Madagascar

Les cyclones constituent les catastrophes naturelles majeures qui frappent la Grande Île.

Insulaire, la Grande île est constamment exposée aux risques de catastrophes naturelles dont les cyclones.

« L’ampleur de plus en plus grandissante des catastrophes dans le bassin de l’Océan Indien ces dernières décennies et leurs impacts néfastes nous interpellent tous à nous rester vigilants ». Ce sont là les propos du Col Elack Olivier Andriankaja, Secrétaire Exécutif du BNGRC ou Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes lors du lancement officiel de la formation pour le renforcement des capacités des aéroports internationaux du pays à Toamasina lundi dernier. Gagnant en puissance, les catastrophes naturelles surviennent de façon récurrente dans le bassin de l’Océan Indien. La saison cyclonique 2018-2019 qui a enregistré plus d’une dizaine de cyclones dont certains avaient des puissances dévastatrices, en est une illustration parfaite. Et comme l’a noté Marie Dumond, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) « nous ne pouvons pas empêcher les  catastrophes naturelles d’arriver, mais nous pouvons en limiter les dégâts », le mieux serait pour la Grande Île de renforcer suffisamment ses dispositifs de réponses et de ripostes. La mise à jour annuelle du plan national de contingence entrerait dans le cadre de cet esprit de préparation. « Nous disposons d’un plan de contingence national de gestion des risques et catastrophes qu’il faut upgrader annuellement« . Le SE du BNGRC d’expliquer également « qu’outre le plan de contingence national, il y a 16 plans de contingence régional correspondant à 16 régions considérées comme vulnérables« . Des mises à jour de quelques-uns desdits plans de contingence régional ont été effectuées d’après toujours les dires du Col Elack Olivier Andriankaja.

Pas-à-pas. La montée du niveau de la mer est un phénomène mondial qui touche de nombreux pays dont Madagascar. Mais qui n’est malheureusement pas suffisamment communiquée. L’exemple de la ville de Morondava qui est petit à petit rongée par les eaux marines, est un fait qui devrait interpeller les responsables étatiques sur l’ampleur de la situation. Outre le manque de communication, l’insuffisance – l’inexistence – de données relatives au phénomène constituerait également une problématique majeure. Interrogée sur la question, une source fiable de noter que « des efforts ont  été menés par la Météo Malagasy pour donner quelques éléments de réponses aux acteurs qui interpellent sur l’importance des données relatives au niveau de la mer à Madagascar. La météo Malagasy a fourni des informations sur la question avec les moyens qu’elle dispose« . La source toutefois de noter « les études menées par le service de la météorologie de Madagascar ne sont pas assez poussées ».  Pour l’heure, Madagascar dispose du système de surveillance et d’annonce des crues mis en place par la Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences dans les régions Atsimo-Andrefana, Vatovavy et Atsimo-Atsinanana. Ne permettant pas d’avoir des informations sur le niveau de la mer, le dispositif permet toutefois de prévenir et de gérer les éventuelles catastrophes naturelles.

José Belalahy

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