«Les Malgaches n’ont pas été suffisamment préparés pour faire face aux catastrophes naturelles. C’est à cause du fait que le plan de contingence national n’a pas été respecté et maîtrisé. Du coup, il n’y a pas eu une vraie coordination quant aux interventions des différents acteurs de GRC. C’est ce qui a entraîné en quelque sorte ces lourds dégâts après ces cyclones. Et à tout ceci s’ajoute le faible niveau de vie des compatriotes, qui ne leur permet pas de bien se préparer», reconnaît Fanja Ratsimbazafy, SG de la Croix-Rouge Malagasy (CRM). Pour lui, l’incapacité des Malgaches à affronter les dangers est «un état d’esprit». «Ce qu’il faut faire n’est pas d’apporter des secours après les cyclones, mais de bien se préparer, en renforçant les sensibilisations». Lui d’insister sur l’intégration dans la Politique Nationale de Développement (PND) des préparations, afin de réduire les dégâts lors de la prochaine saison cyclonique. En outre, il est pour la mise à jour du plan de contingence de l’Etat. Mais en attendant, c’est la CRM, dans le cadre du projet «Miaro Aina» de l’Union européenne, qui procède à la mise à jour du sien. Ceci, à travers un atelier de 4 jours auquel ses membres au niveau national participent : les présidents régionaux, le staff, et ses équipes de GRC. «C’est pour en identifier les leçons apprises et l’amélioration des réponses d’urgence que mène la CRM en faveur des plus vulnérables lors des catastrophes». A la fin du séminaire, la CRM disposera d’un document permettant de cadrer ses actions.
Arnaud R.