Une délégation de la SADC ou South Africa for Development Country conduite par le secrétaire exécutif Elias Mpedi Magosi est actuellement dans nos murs. Une visite de cette délégation auprès du Bureau national de Gestion des Risques et des Catastrophes ou BNGRC a eu lieu hier.
Apprendre des expériences malgaches dans la gestion des risques et des catastrophes. Tel serait l’objectif de la délégation du SADC actuellement à Madagascar. Des expériences et bonnes pratiques qui ont pu permettre au pays « d’amoindrir les conséquences et dégâts du passage de la tempête tropicale Freddy » comparé aux bilans enregistrés dans les autres pays africains touchés par la catastrophe. « Comme nous sommes ici avec ma délégation, il est important pour nous de venir visiter et d’observer un tel centre opérationnel de gestion des risques et de catastrophe. Ce, afin de comprendre comment Madagascar a pu faire face à cette tempête qui a également frappé le Malawi et le Mozambique », a lancé Elias Mpedi Magosi, secrétaire exécutif de la SADC suite à un entretien avec les responsables du Bureau de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) hier. Pour le Secrétaire exécutif de la SADC, l’important consiste « surtout à savoir ce qui a été fait déferrement et en mieux ici à Madagascar ».
Structure
Pour cette délégation, Madagascar dispose d’un très bon système de gestion des risques et des réponses aux catastrophes. La Grande Île se positionne ainsi comme « un modèle à suivre et à répliquer dans les autres pays membres de la SADC ». Le centre opérationnel mis en place auprès du Bureau national de Gestion des Risques et des Catastrophes, devrait éviter au pays des coûts plus élevés du fait de l’amélioration de la coordination. Sa nécessité réside dans la synergie des actions d’anticipation, de réponses et de suivis des catastrophes naturelles et celles causées par les hommes. Avec les remarques et observations données par la délégation de la SADC, la Grande île a pu démontrer une meilleure efficacité aussi bien dans la gestion du peu de ressources dont elle dispose pour sauver des vies, mais également dans la synergie des actions entre le gouvernement et ses partenaires.
José Belalahy