La mise en place du centre auprès du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes entend renforcer les capacités de Madagascar à mieux faire face aux cataclysmes.
« Je suis confiant dans le succès futur de ce centre dans la protection de nos concitoyens et la gestion efficace des situations d’urgence ». Propos du Gal Elack Andriankaja, directeur général auprès du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes lors de l’inauguration officielle du centre national de coordination des urgences au sein de son organisme hier. Un centre qui se veut d’être nécessaire dans les initiatives permettant de faire face aux catastrophes naturelles. Ce, en permettant d’anticiper, de répondre et de suivre les catastrophes naturelles et causées par les hommes. Comme l’a fait savoir Issa Sanogo, coordonnateur résident du système des nations unies à Madagascar : « (…) Le suivi de bout en bout depuis l’anticipation, la préparation, la réponse et le suivi ne fait que renforcer les capacités de coordination du gouvernement non seulement avec ses entités, mais également avec des partenaires. C’est tout le sens porté par ce centre ».
Amoindries
Tous les acteurs œuvrant dans le domaine de l’environnement et du développement durable avancent que Madagascar est actuellement victime des effets du changement climatique. « On voit que toutes les catastrophes qui auraient pu passer de façon anodine provoquent autant de dégâts », précise Issa Sanogo, coordonnateur résident du système des Nations unies. Les séquelles du passage de la forte tempête tropicale Cheneso en sont de parfaites illustrations. La mise en place de ce centre devrait ainsi permettre d’éviter des coûts plus élevés du fait de l’amélioration de la coordination. La Grande île devrait donc disposer d’une meilleure efficacité aussi bien dans la gestion du peu de ressources dont elle dispose pour sauver des vies, mais également dans la synergie des actions entre le gouvernement et ses partenaires. Si disposer d’un centre est une chose, avoir la capacité de l’exploiter autant que possible en est une autre.
José Belalahy