
La gestion et les réponses aux urgences et catastrophes nécessitent des ressources colossales. C’est ce que fait savoir le Bureau national de gestion des risques et des Catastrophes ou BNGRC. En effet, selon cet organisme gouvernemental, « les capacités en stocks d’urgence pré-positionnés afin de faire face aux catastrophes et aléas (nés de la saison cyclonique 2021-2022) sont largement faibles par rapport aux besoins potentiels attendus ». Un constat effectué vers la fin du mois de novembre si l’on s’en tient toujours au BNGRC. Ainsi, « les besoins non-couverts » seraient estimés à hauteur de 298 millions USD. Soit 8,5 millions de dollars pour le secteur habitat ; 8,4 autres millions pour le secteur eau, assainissement et hygiène et enfin 2,7 millions de dollars pour le secteur de la nutrition. Par ailleurs, la version mise à jour du plan de contingence relatif aux cyclones et inondations durant la saison cyclonique 2021-2022 prévoit trois à cinq perturbations qui pourraient intéresser Madagascar. Le même plan prévoit également qu’un ou trois systèmes pourraient toucher terre dans la Grande île durant la même saison. Saison cyclonique qui devrait être plus active vers la seconde quinzaine de ce mois de janvier, annonce quant à elle la Direction générale de la météorologie.
Recueillis par José Belalahy