
La situation actuelle démontre un nombre insuffisant de techniciens responsables de gérer les zones forestières de l’île. En effet, selon un responsable du Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, un technicien travaillant actuellement pour ledit ministère couvrirait des milliers d’ha de terrains. Une situation qui se résumerait par la comparaison suivante : un ingénieur encadrerait 14 techniciens forestiers dans les pays développés, ce qui n’est pas le cas dans la Grande Île où un ingénieur travaillerait pour 0,8 techniciens. L’atelier de validation du référentiel national de diplôme au métier de technicien forestier qui s’est déroulé hier tombe à point nommé. S’étant déroulé au café de la gare, l’évènement était organisé par le Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts (MEEF) afin de permettre une meilleure insertion professionnelle des jeunes formés, de mettre en place une nouvelle approche dite par « compétence » dans la formation des jeunes techniciens forestiers et enfin d’améliorer la gouvernance des zones forestières de Madagascar. Des objectifs bien ambitieux face aux difficultés actuelles.
Défis. Le défi majeur quant à l’élaboration du référentiel national de diplôme au métier de « technicien forestier » consisterait à uniformiser les cursus de formation des techniciens forestiers. Afin de le former pour combler le nombre réduit d’agents d’un côté, mais aussi d’assurer la gestion et l’utilisation durable du capital forestier face aux différentes pressions existantes.
José Belalahy