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vendredi, juillet 4, 2025
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Gestion des risques et des catastrophes : La stratégie nationale en cours de renouvellement

C’était en 2003 que la stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes (SNGC) a été mise à jour pour la dernière fois, selon le Secrétaire Exécutif Adjoint du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), le Général de Brigade Charles Rambolarson. De ce fait, un atelier pour le renouvellement de cette stratégie a débuté hier, à l’immeuble Fitaratra Ankorondrano. «C’est pour définir les priorités en termes de gestion des risques et des catastrophes, suivant les objectifs du millénaire pour le développement», a-t-il fait savoir. Un événement organisé par le BNGRC et le Pnud, auquel participent toutes les institutions de recherche, les communautés de base, les représentants des ministères, ainsi que les partenaires techniques et financiers pouvant être concernés par la GRC. Ce sera en 2015 que la nouvelle SNGRC pourrait être mise en œuvre. Quelques grandes lignes sont sur le point d’être identifiées, comme l’éventuelle mise en place d’une seule entité acceptée par tous, pour coordonner les RC. L’identification des responsabilités des différents ministères lors des catastrophes naturelles s’avère également être l’un des points importants pour ce plan en gestation.

Le Pr Lilia Rabeharisoa, Présidente du Groupe de Travail sur le Changement Climatique (GTCC), ayant participé à l’atelier, a soulevé l’utilité de mettre en place une politique visant à renforcer les capacités des collectivités décentralisées. «Il faut que tout part des EPP, des CEG, des Lycées… des communautés de base, afin que les gens comprennent ce qui se passe. Et après, il faut qu’il y ait une suivi-évaluation des activités à entreprendre, tout en respectant la transparence. C’est la seule condition pour que les stratégies à mettre en place, quelles qu’elles soient, puissent être efficaces. Il faut que les gens se sentent concernés», dit-elle. Avant de conclure: «Il faut ainsi mettre en place une bonne gouvernance».

Arnaud R.

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