Un grand changement a été constaté à Tana quant à la promotion de l’ordre public, ces derniers temps. Cependant, les actions que mènent la CUA et la police à ce sujet ne sont que pures coïncidences, selon les explications.
Ces derniers temps, les actions de la police qui riment avec l’éducation, la prévention, et la répression pour ramener l’ordre public dans la capitale se sont fait réellement ressentir, en particulier dans les endroits chauds de la capitale, comme à Analakely, à Ambohipo, aux 67ha, etc. Et tout semble être clair maintenant. C’est la foi religieuse des différents dirigeants de la capitale qui semble être à l’origine de ce grand changement qui favorise l’ordre public. Et le Commissaire Principal de Police, non moins Commissaire Central d’Antananarivo, Germain Ratsirombahina le confirme : «Je ne suis qu’un pion devant le Seigneur. Donc, je ne fais qu’accomplir ce que Dieu me dicte de faire ». En fait, ce dernier qui est à l’origine de toutes les opérations policières qui se sont déroulées à Tana ces derniers temps pour faire régner l’ordre public, est lui aussi, un fervent chrétien, comme le nouveau PDS de la ville d’Antananarivo. Ce qui explique donc pourquoi la police aussi, a été vraiment très stricte quand il s’agit de faire régner l’ordre dans la ville. «Toute chose a son temps ! En tout cas, notre objectif qui est de ramener la sécurité publique semble vraiment être le même que celui de la CUA. C’est peut-être notre façon de faire qui diffère, mais le but est le même : veiller à l’ordre public». Il n’a pourtant pas manqué de souligner que la police a toujours veillé à la sécurité publique sans avoir reçu aucun ordre ni consigne de la part de la CUA. « Nous n’avons reçu aucune consigne de la commune. Ce que nous sommes en train de faire est purement une opération policière qui cadre avec notre mission traditionnelle, une mission classique», soutient-il. Ainsi, il faut noter que la police a réellement mené des actions pour la promotion de la sécurité publique dans la capitale, particulièrement l’éradication de la vente d’alcool dans les endroits publics, la lutte contre la prostitution des mineurs, l’arrestation des personnes en état d’ivresse dans les rues,…
90% A noter qu’actuellement, il n’est plus permis aux bars d’ouvrir au-delà de 21 heures, une décision qui aurait été prise avec le consentement des différents présidents de fokontany de tous les arrondissements, et des tenanciers des bars, lors des rencontres avec les éléments de la police nationale, bien avant les actions policières. Là-dessus, le commissaire principal Germain Ratsirombahina de dire : « 90% des tenanciers de bars sont maintenant conscients du fait qu’il faut fermer leur local bien avant le passage des patrouilles. Et selon les enquêtes que nous avons menées, la plupart des malfaiteurs préparent leurs actes dans les bars aux heures tardives. Principale raison pour laquelle, il faut les fermer avant l’heure indiquée. Par ailleurs, selon toujours nos constats, ceux qui ont pu commettre des délits ou des actes de délinquance sont toujours sous l’effet d’alcool au moment de l’acte ». Cependant, il a souligné qu’il faut que les différents endroits comme les boites de nuits montrent des papiers qui indiquent leur statut afin de déterminer s’ils peuvent ou pas ouvrir jusqu’à l’aube. Bref, la police nationale fait tout pour lutter contre les tapages nocturnes et ainsi, de faire en sorte que la tranquillité des Tananariviens revienne, surtout pendant la nuit.
Arnaud R.
