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mardi, juillet 2, 2024
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Godie Hype hope : Diego-Suarez sera une grande piste de danse

Ce n’est pas le talent qui manque à Diego.

La première fois, c’était en juillet 2019. Quel show ! Les participants faisaient du smurf comme s’ils avaient les os cassés. Le public les acclamait, car ils étaient très talentueux. La deuxième était encore plus énergique, tête sur le sol, pieds en l’air, le spectacle qu’ils ont offert était hallucinant. Sûrement, cette année sera encore plus époustouflante !

Le festival Godie Hype Hope en est à sa troisième édition. Organisé par l’association Loko, l’événement sera consacré à la danse. Ainsi, du 7 au 19 août 2023 prochain, huit lieux abriteront l’événement, à savoir le studio Loko, La Maison de la Communication et de la Culture « Banja », l’Hôtel de ville (Place Foch), l’Alliance Française, la Terrasse du voyageur, la place Kabary, le Jardin tropical, et le Nouvel hôtel. Hormis le stage de danse (hip-hop, krump), diverses animations seront également proposées, notamment « un block party, une battle de quartiers, un flash mob, une parade, des animations de danse, une projection de film de danse et une conférence-débat dansée, un spectacle, un concours de danse, une exposition des photos de la première édition, à l’Alliance française tout le long du festival ainsi que la restitution des ateliers de danses, et la participation des skateboard rollers, une soirée slam et une after party soirée hip-hop ». Par ailleurs, des artistes de qualité comme Ghost et Ferg Olsram d’Antananarivo, Jack Dad de Toamasina, Allan Smith de Diego Suarez, seront de la partie.

Effectivement, Antsiranana est une ville où le sixième art a pris racine. D’ailleurs, les aînés témoignent que dans les années 1990, les groupes de danse de la ville soulevaient des coupes à chaque compétition. Donc, garder cette notoriété est l’un des buts des organisateurs.

En outre, la danse de rue influence les jeunes de la ville du Pain de sucre. Les jeunes se rencontrent dans un endroit assez vaste pour exercer leurs talents. Des collectifs se forment tous les mois. Ce n’est pas étonnant si cette discipline n’a cessé de prendre de l’ampleur ces deux dernières décennies ! Cependant, Loko veut aller encore plus loin. Certes, la culture hip-hop en général a connu une évolution exponentielle, mais les membres de l’association désirent augmenter « le nombre de danseurs ». De ce fait, « Le festival est ouvert à tous ».

Iss Heridiny

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