Les entités œuvrant pour la bonne gouvernance se sont concertées en vue de la mise en place d’une stratégie pour la gestion des connaissances
Le partage de connaissances n’est pas évident dans un pays en développement comme Madagascar. Or, il a permis aux Etats occidentaux de se constituer un patrimoine de connaissances et de faciliter leur développement.
Atelier. Suite au lancement de la stratégie et de la plate-forme de gestion des connaissances qui s’est tenu à Ampefy en juin, un atelier pour la finalisation du document d’orientation stratégique pour la gestion des connaissances s’est tenu hier à l’Hôtel Panorama. « Ce processus a pour finalité de trouver comment optimiser, mettre en pratique et partager les connaissances dont on dispose à Madagascar. Nous voulons instaurer la gestion des connaissances, comme garant d’un état de droit centré sur la compétitivité ; et également mettre en place la structure organisationnelle, technique et méthodologique permettant de faire de la connaissance un capital structurant pour le pays », a affirmé José Ravelonandro, spécialiste en gestion de connaissances et en développement institutionnel, au sein du PGDI (Programme de gouvernance et de développement institutionnel), l’entité qui finance ce projet de création de stratégie et de plate-forme GeCo (Gestion de connaissance).
Développement. Pour réussir une réalisation, il fallait auparavant avoir les moyens nécessaires. Mais ce stade est aujourd’hui dépassé, selon l’expert du PGDI. « Le plus déterminant actuellement est le savoir-faire », a-t-il martelé. Les plus de 50 participants à l’atelier l’ont confirmé, lors de la rencontre. Pour la promotion de ce savoir-faire, une plate-forme est créée sur Internet pour le partage, l’information, la recherche de compétences et de données, etc. « Pour l’instant, ce sont le PGDI et ses partenaires qui alimentent cette plate-forme, amis elle sera ouverte au grand-public. Plusieurs dispositions permettent aux usagers d’avoir accès aux connaissances mises en commun et de participer en ligne ou même par SMS », a indiqué José Ravelonandro. A noter qu’avec le PGDI, les entités qui œuvrent pour la bonne gouvernance participent également à l’élaboration de la stratégie GeCo, si on ne cite que le Gouvernement malgache représenté par la Primature, la société civile et les institutions.
Antsa R.