
La benjamine des femmes ministres Onitiana Realy a félicité la doyenne Vonintsalama Andriambololona. Même si les descendantes d’Eve ne représentent que 22% des membres du gouvernement, elles ont leur mot à dire quant à la gestion du pays.
Le ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSF) se réjouit de la nomination de Sehenosoa Vonintsalama Andriambololona, au sein du gouvernement en qualité de ministre des Finances et du Budget, conformément au décret n°2017-590 du 17 juillet 2017. A cet effet, la ministre Onitiana Realy adresse ses félicitations « à la première femme de l’histoire de Madagascar occupant le poste prestigieux de Grand argentier de la République». Elle a tenu, ainsi à souligner que la nomination de la nouvelle ministre des Finances et du Budget porte à sept le nombre de femmes que compte le gouvernement actuel.
Promotion. Il s’agit notamment d’Atallah Béatrice (ministre des Affaires étrangères), Monique Rasoazananera (Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique), Onitiana Realy ( Population, Protection sociale et Promotion de la Femme), Johanita Ndahimananjara (Environnement, Ecologie et Forêts), Toto Lydia Raharimalala (Emploi, Enseignement Technique et Formation professionnelle), Léonide Ylenia Randrianarisoa (Secrétariat d’Etat chargé de la Mer auprès du ministère des Ressources halieutiques et de la Pêche) et Vonintsalama Andriambololona (ministre des Finances et du Budget). Notons que le gouvernement de Solonandrasana Mahafaly Olivier est composé de 32 membres dont 7 femmes. Si on fait un petit calcul, soit 22%.
Femme. De son côté, dans le cadre de sa mission liée à la promotion de la Femme, le MPPSF n’a cessé de sensibiliser l’opinion en faveur d’une participation accrue des femmes malgaches dans la vie politique du pays, non seulement en occupant des postes à haute responsabilité mais à tous les niveaux de décision et d’action, dans toutes les collectivités, dans toutes les instances, dans tous les domaines, mais également au sein de la société civile et dans le monde de l’entreprise. Toujours est-il que Madagascar est inscrit dans « la planète 50/50 en 2030 ». Soit une parité de genre. Autrement dit, à pourcentage égal. La question se pose si ce pari sera gagné d’ici à 13 ans ? Soit l’équivalent de deux quinquennats présidentiels et demi. La gent féminine devrait ainsi gagner 28%, durant ce laps de temps.
Dominique R.