
Première sortie officielle pour le Premier ministre Ntsay Christian. En effet, il a assisté à la célébration de la journée de la Russie, hier, à l’ambassade de ce pays, à Ivandry. Il était entouré, à cette occasion du président de la HCC, Jean Eric Rakotoarisoa et du président de la CENI, Hery Rakotomanana.
A la question des journalistes sur la formation du gouvernement, le nouveau Premier ministre a déclaré : « Il y avait eu beaucoup de demandes et je suis là pour écouter. Le gouvernement que je vais mettre en place va travailler pour la patrie ». En ce qui concerne la situation qui prévaut dans le pays, le chef de gouvernement de reconnaître que le pays vit dans un contexte particulier, et lui de réitérer la tenue des élections inclusives, transparentes et crédibles tout en soulignant au passage la restauration de la paix sociale. Il n’a pas manqué également de lancer un appel à tout un chacun à travailler ensemble pour les intérêts supérieurs de la Nation.
Désordre. Pour ce 26 e anniversaire de la signature de la déclaration de la souveraineté de la Fédération de Russie, l’ambassadeur de ce pays à Madagascar, Stanislav Anvarovich Akhmedov, a retracé l’histoire de cette nation, lors de son discours. « La Russie a vécu plusieurs fois dans son histoire des temps de troubles, la dernière fois, juste après l’effondrement de l’Union soviétique. En 1992, le pays s’est trouvé dans une situation désespérée. Néanmoins, grâce à de grands efforts, la Russie a réussi à surmonter ce désordre de même, à construire un Etat démocratique, à préserver son unité, à répondre de façon digne à des défis globaux et locaux, y compris les conflits armés sur son territoire ».
Crise politique. Le diplomate a touché mot également de la situation qui prévaut dans la Grande Ile. « Avant tout, il est à noter que la Russie part du fait que les événements actuels ne sont qu’une affaire interne d’un Etat souverain. Toutefois, en tant qu’ami de Madagascar on estime qu’il faut s’en tenir strictement aux cadres constitutionnels aux fins d’éviter une crise politique ainsi qu’une période d’instabilité lourds de graves conséquences même irréversibles, y compris de caractère économique ». L’ambassadeur estime ainsi que les parties prenantes trouvent le chemin ensemble pour régler la crise à travers le dialogue et le compromis, en conformité avec les textes en vigueur. Il approuve également les récentes décisions prises par la HCC. « La nomination du Premier ministre de consensus l’a prouvé. Il est nécessaire que ce processus se poursuive », a-t-il soutenu.
Dominique R.