Lors de son investiture, il y a une semaine, le président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré un engagement en faveur de l’ouverture politique. Cette déclaration a immédiatement captivé l’attention des politiciens et attisé les ambitions des formations politiques de tous horizons, y compris ceux qui ont longtemps été considérés comme les champions des retournements de veste.
Une onde de changement secoue actuellement le paysage politique. Lors de son discours à l’occasion de son investiture, il y a une semaine, le président de la République, nouvellement réélu, a affirmé que son administration serait « ouverte à tout le monde », soulignant ainsi son intention de favoriser une approche inclusive dans la gouvernance du pays. Plusieurs personnalités politiques ont, en effet, émergé, exprimant ainsi leur volonté de collaborer avec le nouveau régime. Leurs motivations varient, certaines mettant en avant leurs couleurs politiques, tandis que d’autres soulignent leurs origines comme un moyen de faire entendre leurs voix. Certains se positionnent également en mettant en avant leur soutien inconditionnel au président actuel lors de l’élection présidentielle. Une chose est sûre, les allégeances envers Andry Rajoelina se multiplient ces derniers jours, donnant lieu à une véritable reconfiguration des relations politiques.
Intérêt soudain
L’ouverture déclarée par Andry Rajoelina semble avoir créé un climat propice à l’ambition politique. Des figures bien établies de la scène politique, même celles réputées pour leurs retournements de veste politiques, les « mpamadika politika », vont manifester ou confirmer un intérêt soudain pour collaborer avec le nouveau régime. Cette évolution souligne le pouvoir des paroles présidentielles dans le paysage politique, stimulant les aspirations de ceux qui voient dans cette ouverture une opportunité de remodeler leur destinée politique. Les Riana Andriamandavy VII, Jean de Dieu Maharante, Ny Hasina Andriamanjato, qui ont déjà fait parler d’eux sous d’autres régimes, comptent alors rebondir sur la scène politique.
Nouveaux venus
La mise en place du nouveau gouvernement est imminente, avec des informations suggérant que la nouvelle équipe devrait voir le jour au début de l’année prochaine. En attendant, le gouvernement démissionnaire devra toujours s’occuper des affaires courantes, assurant une transition fluide entre les administrations. Cependant, la course pour s’aligner sur la nouvelle direction politique du chef de l’Etat risque de ne pas se dérouler sans friction. Les partisans de longue date d’Andry Rajoelina, présents depuis son premier mandat, pourraient bien monopoliser l’attention politique, laissant peu de place aux nouveaux venus.
Expertise
Malgré les rivalités qui peuvent émerger, le nouveau gouvernement devra faire face à des défis économiques et conjoncturels complexes dans les mois qui viennent. Les priorités sont économiques et la réalisation des objectifs présidentiels nécessitera une compétence, une efficacité et une rigueur au-delà des considérations politiques partisanes. Dans ce sens, les défis économiques imminents pour le premier semestre de l’année 2024 ont, en effet, besoin d’une équipe gouvernementale dotée d’une expertise solide pour guider le pays à travers des eaux économiques tumultueuses. Endiguer la flambée des prix, financer les infrastructures, subvenir à la Jirama qui pompe actuellement d’énormes subventions dans la caisse de l’Etat, ne seront pas choses aisées pour la prochaine équipe gouvernementale.
Rija R.
Faire de la politique, est-ce un métier ? une fonction ? une vocation ? un brin d’opportunité ? Une activité mercantile ? un théâtre de cabotins ? un défilé d’arlequin ?
Et la liste n’est pas exhaustive.
Le bouquin de Fanon » pleure ! Ô mon pays bien-aimé » est toujours réactualisé.
Aux adeptes de saint Thomas d’ apporter un contredit.
Des délires ostentatoires du COLLABO avec son solelakisme avéré . Ce » vendu » ferait mieux de raser les murs du palais pour espérer être casé par Rainilainga . Pitre minable !
Les politicards sont généralement classés dans un panier de crabes. C’est bien une profession car un politicien est rétribué comme un fonctionnaire de l’état et le fait d’être compétitif dans sa branche lui recommande de faire un maximum de poids politique c’est à dire d’avoir l’aval d’une masse citoyenne qui le soutient.
Peu importe les défis, peu importe la situation difficile des malgaches, le plus important c’est d’avoir une place …
On veut bâtir quoi avec une fondation composée de pourritures et un tas d’ordures ?
Il n’y a pas d’homme d’état à Madagascar. Il n’y a jamais eu et il n’y en aura pas…
Allez les jeunes! Au lieu de se lancer à l’aventure comme vos ainés sans rien connaître, allez faire de la science po pour commencer correctement comme il faut. Ceux qui font autres choses, qu’ils y restent dans leur spécialité sans faire de la politique.
Il y a des générations et des générations d’ordures à nettoyer chez nous.
Science Po se fait aussi sous la table du DJ !
Pour réussir en politique il faut 2 choses : de la Compétence et un vrai Patriotisme ; le reste suit…